Le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) vient de donner une piste de solution quant au financement de l’«Appel à la paix des braves» lancé par le leader du Bloc démocratique chrétien (BDC). Pour Louis Gaston Mayila, les participants et partis politiques doivent financer ces assises à hauteur de 10 000 francs CFA pour les premiers et 50 000 ou 100 000 francs CFA pour les seconds.

Pour Louis Gaston Mayila, les participants et partis politiques doivent financer ces assises à hauteur de 10 000 francs CFA pour les premiers et 50 000 ou 100 000 francs CFA pour les seconds. © D.R.

 

Qui financera l’organisation de l’«Appel à la paix des braves» lancé par le Bloc démocratique chrétien (BDC) et adopté par le Conseil national de la démocratie (CND) ? Une question à laquelle le président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR) a donné sa réponse le 18 avril à Libreville.

«S’agissant du financement, je pense que ce n’est faire injure à personne pour que chaque participant donne au moins 10 000 francs CFA qui donneront droit à un badge. Donc, l’organisation devrait au moins imprimer 1000 badges sachant qu’en vendant au 500 à raison de 10 000 francs CFA, ce sera au moins ça pour de l’eau, les hôtesses et l’accueil. Maintenant les partis politiques, eux aussi devraient donner entre 50 000 et 100 000 francs CFA», a estimé Louis Gaston Mayila dans une interview accordée à Courrier TV.

L’ancien ministre d’Omar Bongo a ajouté que l’État devrait également jouer sa partition en allouant au moins la salle qui abritera l’«Appel à la paix des braves». Ce dernier n’a pas manqué de répondre aux détracteurs de ces assises, qui la qualifient d’«Appel à la paix des mendiants». «Personnellement, je n’ai jamais été payé pour prendre à un débat», a affirmé Louis Gaston Mayila avant d’insister : «pour ne pas donner cet air d’aller à la soupe, il faut que les participants et partis politiques financent l’organisation de cette rencontre», a conclu Louis Gaston Mayila.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Pitié ! A Ntare Nzame ! Je n’en dirai pas plus.

  2. Avec une telle proposition, cette nouvelle paix des braves est déjà vouée à l’échec.

  3. Serge Makaya dit :

    Qu’on annonce le décès d’Ali Bongo. Et le reste, on verra. Mais certainement pas comme le souhaite ceux qui veulent initier « une paix des braves » favorable au clan Bongo-Valentin pour un maintien au pouvoir de la même famille. Car cette paix des braves est un hameçon tendu aux gabonais pour qu’il tombe dans le piège du Quai d’Orsay ou francafrique pour le maintien d’un valet au service des multinationales françaises installées au Gabon. Non et non à cette forme de dialogue piégé.

    Annoncez le décès d’Ali Bongo à Riyad depuis octobre 2018. Et pas d’élection présidentielle avant au moins deux ans. Le temps pour nous, gabonais, de faire un grand toilettage de nos institutions, et aussi de laver notre linge vraiment sale en famille.

    SI CE QUE J’ÉCRIS N EST PAS COMPRÉHENSIBLE PAR LE SIMPLE MAKAYA, DANS QUELLE LANGUE DOIS-JE ENCORE M’EXPRIMER ? A Ntare Nzame !!

    Une vérité ou un message vrai n’a pas besoin d’être dit/écrit de façon diplomatique. Le Gabon se porte MAL, vraiment MAL, depuis l’arrivé de la famille Bongo au pouvoir et installé par le Quai d’Orsay (les gabonais n’ont jamais votés un seul Bongo). Alors, liberez notre pays de ces gens qui sont au service de vos intérêts (français et autres marocains) et de leurs propres intérêts.

    Ce qu’il nous faut maintenant, c’est des personnes qui ont un comportement oblatif: penser d’abord au peuple avant soi même. Je suis certain qu’il y a dans notre pays des hommes et des femmes de cette nature. Ce sont EUXBsii doivent nous gouverner.

  4. Paul Bismuth dit :

    Il n’y a pas de paix de braves. Je ne vois ici que des gerontes qui essaient de trouver un accord avec le dictateur pour recommencer à s’engraisser au détriment des populations.

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