Après une longue période de relâchement des négociations entre le Gabon et l’Union Européenne (UE) en vue d’aboutir à la signature d’un Accord de partenariat volontaire FLEGT (APV FLEGT), l’Union des forestiers et industriels du bois du Gabon (Ufiga) plaide pour une reprise efficace du processus entre les deux parties, pour la signature rapide d’un accord.

L’Union des forestiers et industriels du bois du Gabon plaide pour une reprise efficace des négociations entre le Gabon et l’Union Européenne (UE) en vue d’aboutir à la signature d’un Accord de partenariat volontaire FLEGT (APV FLEGT). © D.R.

 

Le Gabon a ouvert en septembre 2010 les négociations avec l’Union Européenne (UE) en vue d’aboutir à la signature d’un Accord de partenariat volontaire FLEGT (APV FLEGT). Pendant une année et demie, ces négociations se sont déroulées normalement jusqu’à leur interruption au milieu de l’année 2012. Huit ans après, le retour à la table des deux parties semble plus qu’urgent, de l’avis de l’Union des forestiers et industriels du bois du Gabon (Ufiga). Elle souhaite une reprise efficace pour une signature rapide d’un accord ; une mise en œuvre réaliste et la valorisation des efforts déjà consentis par les sociétés certifiées.

Selon l’Ufiga, cette relance de négociations implique la remobilisation des acteurs nationaux concernés, au sein de l’État, de la société civile et du secteur privé ; acteurs qui, de manière générale, seraient d’accord pour la relance des négociations APV FLEGT. «Toutefois, des leçons doivent être tirées de la première phase des négociations afin de s’assurer de la réussite de la relance et enfin aboutir à la signature puis la mise en œuvre de l’Accord. De plus, cette relance devrait être construite en tenant compte de ce qui s’est passé ces dernières années, notamment les expériences des quatorze autres pays impliqués dans le processus FLEGT», souligne le point focal FLEGT Gabon, Nathalie Nyare.

Au terme des négociations, l’Accord dans sa version finale comprendrait un texte principal et des annexes relatives aux produits concernés par l’Accord: la définition de la légalité ; le Système de vérification de la légalité (SVL) du bois aux procédures de l’UE concernant les importations de bois accompagné d’autorisations FLEGT ; les autorisations FLEGT ; l’audit indépendant ; les critères d’évaluation du système de vérification de la légalité ; le calendrier de mise en œuvre de l’Accord ; les mesures d’accompagnement durant la phase de mise en œuvre de l’Accord ; l’information publique ; le comité conjoint de mise en œuvre de l’accord.

Cependant, au regard du temps écoulé depuis l’interruption des négociations, le pays s’est engagé dans des actions visant l’amélioration de la gouvernance de la filière forêt bois, avec notamment la généralisation de la certification des concessions forestières et la transformation plus poussée de la matière, notamment avec des exigences de transformation de plus en plus grandes.  Pour mieux se conformer aux exigences de la politique et de la réglementation forestière gabonaise, le secteur privé a de son côté multiplié des actions dont celle initiée en 2019, pour le renforcement de ses capacités de gestion et de traçabilité des données forestières.

 

 
GR
 

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