Silencieux depuis l’arrestation de leur frère d’armes Nicolas Nguéma, le parti Pour le changement (PLC) a dénoncé, à travers un communiqué le 16 décembre, une arrestation arbitraire, plutôt politique que judiciaire. Exigeant sa libération immédiate, ce parti de l’opposition assure que d’autres membres du PLC ou du Collectif Appel à agir pourraient subir le même sort.

Elza-Ritchuelle Boukandou (gauche) et Nicolas Nguéma (droite). © D.R.

 

«Nicolas Nguéma est un citoyen digne de la République» a estimé, dans un communiqué publié le 16 décembre, la présidente du parti Pour le changement (PLC), parti de l’opposition auquel appartient l’homme arrêté le 4 décembre à la direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2).

Indiquant que Nicolas Nguéma est poursuivi pour «sa participation à une prétendue vente de biens saisis par l’Etat gabonais dans le cadre de son contentieux avec le groupe Santullo Séricom», le PLC dit ne pas avoir d’éléments sur ce dossier, au soir de l’arrestation leur camarade. Sur la base des éléments rapportés par ses avocats, le parti a décidé de sortir du bois et donner de la voix. Pour le PLC, «le président Nicola Nguéma qui est un citoyen digne de la République, est arbitrairement gardé à vue pour son engagement politique et ses prises de position contre l’imposture qui s’est installée au sommet de l’Etat depuis l’AVC d’Ali Bongo».

Selon Elza-Ritchuelle Boukandou, présidente du PLC, qui assure que le dossier est plutôt politique que judiciaire, d’autres membres de cette écurie pourraient subir le même sort. «Les prochaines cibles de ces arrestations arbitrairement programmées sont le secrétaire exécutif du PLC Anges Kevin Nzigou et probablement les autres membres du Collectif Appel à agir dont l’action d’éveil de consciences semble déranger ceux qui ont pris notre pays en otage». Condamnant à juste titre un «acte d’intimidation» qui n’honore pas la démocratie gabonaise, le parti «exige la libération immédiate du président Nicolas Nguéma».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    Un français décide de torturer un Gabonais dans son pays avec la complicité de la dictature bongoiste regentée actuellement par sylvia valentin bongo et marie madeleine mborantsuo dite karaba voilà le résumé de l’affaire.
    Libérez Nicolas NGUEMA
    “La dictature est la forme la plus achevée de la jalousie.”Curzio Malaparte

  2. Aneliz dit :

    La garde à vue c’est 48h selon la loi…seulement selon la loi en démocratie.

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