Regorgeant des milliers d’œuvres aussi bien physiques que sonores de la culture gabonaise, le Musée national de Libreville s’est dévoilé ce mardi 12 mars aux Petits choux d’Okala. Ces derniers sont allés à la découverte des arts, rites et traditions du Gabon.

Des enfants à la découverte du musée national. © GabonrReview

 

Resté fermé pendant deux ans du fait de la pandémie de Covid-19, le musée national de Libreville, qui a relancé ses expositions en 2022, s’est dévoilé ce mardi 12 mars aux Petits choux d’Okala. Âgés de 4 à 10 ans, ce sont des «enfants super intellos» qui, nés à Libreville n’ont pas connaissance des rites et traditions du Gabon. «Ces enfants sont des futurs leaders. On se rend compte qu’ils sont très intelligents mais il y a une partie de la culture traditionnelle qu’ils n’ont pas parce qu’ils sont nés à Libreville», a expliqué la fondatrice de l’école. «Ils ne connaissent pas les masques, ils ne connaissent pas les danses», a poursuivi Viviane Nguema Magnagna.

Les enfants et Viviane Nguema Magnagna au musée national le 12 mars. © GabonReview

Pour elle, une journée découverte pour permettre à ces petits de se réconcilier avec leur tradition. Du moins, d’en savoir un peu plus. Principal musée du Gabon, ce conservatoire dit des arts, rites et traditions du Gabon regorge un peu plus 2 500 œuvres et objets du terroir en plus d’un fonds documentaire de 2 627 ouvrages, un fonds sonore et audiovisuel regroupant 1 114 enregistrements aussi bien des contes, des danses, des chants que des instruments. Un patrimoine culturel et traditionnel du pays que sur les pas d’un commissaire de l’exposition, les enfants ont pu découvrir et admirer.

Notamment, dès l’entrée où se laissent découvrir les armoiries des neuf provinces du Gabon, dans le jardin où une grotte attire vite l’attention et à l’intérieur du bâtiment principal où se dévoilent des masques et autres symboles de la culture gabonaise. «L’objectif c’est de retenir quelque chose de nos traditions quand on vit dans une ville, quand on a jamais vu un masque, un moukoukoué», a commenté Viviane Nguema Magnagna

 
GR
 

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