Assainissement de Libreville : Christine Mba Ndutume lance l’opération ville propre

Croulant sous des tas d’immondices à quelques jours des festivités de fin d’année, Libreville pourrait avoir un visage un peu plus reluisant. L’édile de la capitale gabonaise, Christine Mba Ndutume, a lancé ce 22 décembre une opération ville propre consistant pour les maires d’arrondissements à veiller à la propreté de leurs différents périmètres. L’action marque l’effectivité de la décision de confier aux maires d’arrondissements la gestion des ordures ménagères.

Christine Mba Ndutume (au centre) a lancé l’opération ville propre. © Gabonreview

Ce 22 décembre, le maire de la commune de Libreville qui a fait le tour des 6 arrondissements de la ville, a lancé une opération dite ville propre. Alors que la capitale gabonaise croule sous des tas d’immondices, cette opération qui va s’étaler sur plusieurs jours devrait permettre de lui donner un visage un peu plus reluisant à l’approche des festivités de fin d’année. Axel Jesson Denis Ayenoue, le maire du 4e arrondissement de la commune de Libreville, parle d’une «opération coup de poing» qui consiste pour les maires d’arrondissements «à venir en main forte à Clean Africa et aux populations qui souffrent de ces ordures qui ne sont pas régulièrement ramassées». «On ne peut pas passer les fêtes dans la saleté, donc on met les mains à la pâte», a commenté le maire à côté duquel, un de ses pairs a préféré parler d’un «état d’urgence» au regard des poubelles qui servent de décor à la ville.

L’arsenal déployé pour rendre Libreville propre. © Gabonreview

Si durant la journée du 22 décembre les attentions étaient focalisées sur les points noirs, l’opération marque l’effectivité de la décision de confier aux maires d’arrondissements la gestion de la propreté de la ville, conformément aux dernières indications du ministère de l’Intérieur. C’est d’ailleurs en toute responsabilité qu’ils ont mis la main à la pâte, en sollicitant tout de même plus de moyens pour mieux accomplir cette mission.

«Tout est une question de moyen. Les collectivités locales ont besoin de moyens techniques, humains et financiers», a dit le maire du 4e arrondissement. «Notre vocation n’est pas de ramasser les ordures. Nous nous contrôlons le ramasseur d’ordures. Mais quand le ramasseur d’ordures est face à des difficultés, on prend nos responsabilités et on se bat» a-t-il poursuivi, invitant les populations à être disciplinées. «Jetons les ordures dans les bacs et pas à même le sol. Et surtout, jetons-les entre 17h et 21h. Cessons de jeter les ordures la journée», a conseillé Axel Jesson Denis Ayenoue.