Au Gabon, l’Association des anciens stagiaires de la Jica (AASJG) a déjà réussi à implémenter le pays avec plus de cinquante plans d’action au bénéfice de la population. L’information a été donnée par le président de cette association, Pascal Benga Tonangoye, au cours de l’assemblée générale ordinaire de cette structure, tenue le 22 mars dernier dans les locaux de la mairie de Libreville.

Moment de l’assemblée générale de l’Association des anciens stagiaires de la Jica, le 22 mars 2024. © GabonReview

 

L’hôtel de ville de Libreville a prêté son cadre le 22 mars 2024 à l’assemblée générale ordinaire des membres de l’Association des anciens stagiaires de la Jica (AASJG) au Japon. Cette rencontre annuelle a permis d’évaluer les activités de l’association pendant une année. 

«Nous avons la présentation des plans d’action pour donner à chacun des membres de l’association, la possibilité d’implémenter son plan d’action ; donc montrer comment ça se fait, avec quel moyen ça se fait et dire que c’est possible de le faire malgré toutes les contingences relevées par les uns et les autres dans leurs administrations où ils exercent», a déclaré Pascal Benga Tonangoye, président de l’AASJG. 

Selon le président, il y a une bonne cinquantaine des plans d’action réussie. Mais, «il faut chercher des voies et moyens pour rebooster l’association, évaluer l’activité de l’association et redynamiser l’association en mettant en place un nouveau directoire», a-t-il fait savoir.

Shinji Umemoto, le représentant résident de la JICA au Gabon et Pascal Benga Tonangoye, le président de l’AASJG (micro). © GabonReview

Au Gabon, il y a plus de 700 stagiaires de la JICA. Au sortir de leurs formations au Japon, ils sont appelés à réaliser des projets dressés à travers des plans d’action. Il s’agit des programmes touchant tous les domaines pouvant impacter le plus grand nombre de population. «J’ai présenté une méthodologie appliquée au Japon. Il s’agit ici des 5S. c’est une méthode de travail qui nous permet d’organiser l’environnement du travail quelque soit le lieu. Ça nous permet en même temps de gagner du temps, de mieux organiser l’espace du travail mais également la sécurité des usagers», a expliqué Wora Daniel, ancien stagiaire de la JICA, par ailleurs, directeur de service technique à l’hôpital régional de Melen avant d’ajouter : «cela nous permet également un rendement plus efficace tout en réduisant les coûts au niveau de la maintenance, parce que on parle ici de l’application des 5S dans une structure hospitalière, précisément dans un service de maintenance des équipements». 

Financés par le bureau de la Jica, les activités de cette année ont été diversifiées dans le domaine de l’agriculture, de la pêche, de la nutrition, de la santé et de l’environnement et ont été très appréciées pour leur contenu riche et varié. «J’étais impressionné par le fait qu’ils sont très actifs. Nous souhaitons que ce type d’activités puissent s’inscrire dans la durée, aussi financièrement et techniquement. C’est la volonté de chacun des membres de l’association d’essayer d’améliorer les conditions de vie ici au Gabon», s’est réjoui Shinji Umemoto, représentant résident de la JICA au Gabon, tout en formulant des recommandations pour les activités des années à venir.

 
GR
 

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