Face aux nombreuses dérives de la presse gabonaise, l’assemblée générale de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) section Gabon, tenue ce mercredi 15 novembre, a décidé de la mise en place d’une commission pour la formation des journalistes au cours de cette année.

Le bureau de l’UPF section Gabon au cours de l’AG à la Chambre de commerce, le 15 novembre 2023. © Gabonreview

 

L’assemblée générale de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) section Gabon s’est tenue ce mercredi 15 novembre 2023 à la Chambre de commerce de Libreville, à l’effet notamment de faire le point sur toutes les activités de l’année écoulée et voir comment se projeter pour l’année prochaine. 

«La réunion de ce matin était de faire le bilan de notre exercice. Nous sommes rentrés en fonction à partir du 28 mars 2022, il fallait que nous fassions le point de tout ce qu’on a eu comme activités depuis cette période-là, en termes de rayonnement de UPF et d’activités propres. Il y a beaucoup de choses dans lesquelles nous nous sommes engagés», a déclaré Désiré Ename, président de l’UPF, section Gabon.

Outre, le bilan des activités de l’UPF et de la préparation des assises de Dakar qui se tiendront en début d’année 2024, l’assemblée générale s’est appesantie sur la formation des journalistes gabonais. «La formation est un objectif primordial aujourd’hui et une nécessité. Nous avons des choses à rattraper, des nouveaux créneaux à mettre en branle dans la façon dont nous faisons notre métier et ça ne passera pas autrement que par des séances de formation», a-t-il indiqué. Selon lui, pour avoir les fondamentaux de ce métier il faut un cadre qui vous les donne et c’est le cas de la formation. «C’est pourquoi pour nous ça va être une préoccupation pour cette année et ce que nous avons mis en marche au cours de cette AG, à savoir une commission qui va réfléchir sur le cadre précis et entrer dans le mode de formation modulaire. Il y a quelque chose de dynamique et de précis qui va se dégager», a expliqué le président de l’UPF.

Un diagnostic global de l’état de la presse gabonaise a été fait par l’UPF, section Gabon. Il y a des points de régression et ces points de régression doivent être compensés. «Il y a des innovations dans la presse, il faudrait que nous soyons aux faits de ces innovations. Il y a eu de grosses évolutions, il faudrait que le journaliste gabonais entre dans ce moule et que nous ayons une qualité de presse. Et ça c’est notre préoccupation depuis le départ. On ne pourra pas faire aimer la presse s’il n’y a pas la qualité qui l’accompagne», a souligné Désiré Ename. 

Depuis 2022, l’UPF, section Gabon a une croissance fulgurante aujourd’hui. Avec un effectif de départ d’une trentaine de membres, la section Gabon de l’UPF est de 76 membres aujourd’hui. Ce, grâce au dynamisme et à l’engouement apportés par le bureau. Organisation internationale non-gouvernementale (OING) reconnue par de grandes organisations internationales, telles l’ONU, l’UNESCO et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), UPF regroupe plus de 4 000 journalistes et est répartis dans 110 pays.

 
GR
 

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