Du 26 au 29 mars, ce sont tenues à Libreville les assises nationales de la formation professionnelle, de l’enseignement technique et professionnel. Articulés autour de différentes thématiques, les travaux ont débouché sur des actions à mener durant les cinq prochaines années en matière de formation professionnelle et d’enseignement technique et professionnel.

Les officiels posant à l’issue des assises. © D.R.

 

Pensées pour améliorer la qualité des enseignements et de tout le dispositif en matière formation professionnelle et d’enseignement technique et professionnel, les assises nationales de la formation professionnelle, de l’enseignement technique et professionnel se sont déroulées à Libreville du 26 au 29 mars. Au nombre des objectifs spécifiques, a rappelé le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, en charge de la Formation civique la mise en lumière des forces et faiblesses persistantes dans les approches de gestion centrale et décentralisée dans ce secteur afin d’en projeter les correctifs à y apporter.

Camélia Ntoutoume Leclercq prononçant son allocution de clôture et instantané de la cérémonie du 29 mars. © D.R.

Un comité suivi-évaluation dans l’immédiat

De souligner les faiblesses persistantes dans les moyens pédagogiques et surtout de préconiser les actions correctives, fixer les conditions de mise en œuvre de partenariats dynamiques entre les différents acteurs locaux et internationaux, définir les moyens à même d’élargir le financement et d’améliorer la gestion efficiente des ressources financières. «Vous avez projeté dans vos recommandations les actions à mener durant les 5 prochaines années en matière de formation professionnelle et d’enseignement technique et professionnel selon les axes que sont la gouvernance, les moyens pédagogiques, les partenariats et la coopération, le financement de ces deux sous-secteurs», a déclaré Camélia Ntoutoume Leclerq.

Au nombre des recommandations, élaborer une loi de programmation budgétaire triennale pour la formation professionnelle et l’enseignement technique et professionnel ; adapter les textes réglementaires au nouveau contexte ; développer un nouveau mode de gouvernance en associant le secteur privé ; mettre en place un système de gestion des informations ; créer un corps des chefs d’établissement ; interconnecter les établissements d’enseignement professionnel et les équiper sur le plan numérique ; accroître la visibilité de la formation professionnelle ; un cadre de concertation permanente avec les opérateurs économiques.

Instantané de la cérémonie de clôture des assises. © D.R.

Le regard particulier et intéressé des autorités

Faire adapter le projet de loi sur la politique nationale de l’insertion et la réinsertion professionnelle ou des jeunes vulnérables y compris ; recruter et former un plus grand nombre de conseillers d’orientation psychologues et psychologues scolaires ; mettre en place une commission nationale sur la révision et l’écriture des programmes ; sélectionner les établissements pilotes pour la mise en œuvre de l’approche par compétence. Soit plusieurs dont les plus urgentes sont pour le ministre de tutelle, «la mise en place d’un comité de suivi-évaluation des recommandations des assises, l’organisation d’un atelier de renforcement des capacités des gestionnaires et des personnels pédagogiques».

«Je voudrais vous rassurer que les plus hautes autorités de notre pays porteront un regard particulier et intéressé sur la mise en œuvre des présentes recommandations», a promis Camélia Ntoutoume Leclerq. Selon qui, ayant à cœur ces deux sous-secteurs leur attention se traduira par l’accélération du vaste programme de réhabilitation, d’extension, d’achèvement et de rééquipement des établissements de formation professionnelle. Mais aussi, la construction de nouveaux établissements sectoriels et multisectoriels afin d’augmenter la capacité d’accueil, d’élargir l’offre de formation et d’enseignement, d’améliorer les conditions de travail de formation et d’enseignement, et de réduire le taux de chômage très élevé chez les jeunes.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Eternite dit :

    C’est fatiguant de voir les memes choses se reproduire au fil du temps !
    Créer un comité de suivi – evaluation de quoi? quand on veut enterrer une action ou un projet, on crée un comité ou une commission de suivi ….bref

    Madame la Ministre, résorber le chomage passe à la fois par la création de strucures economiques adaptées à notre environnement; mais egalement par la formation professionnelle.

    Repenser les branches professionnelles; les secteurs d’activités et mettez en place un fond sur le paritarisme pour accompagner et financer la formation professionnelle…bref

    je passais par là..

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