Assurance automobile : Les mises en garde de Roboty

Le ministre de l’Economie a mis en garde, le 16 mai, les sociétés et intermédiaires d’assurance pratiquant la sous-tarification dans l’assurance automobile au Gabon. Le non-respect du Tarif Responsabilité civile (RC) automobile obligatoire applicable au Gabon expose les contrevenants aux sanctions administratives, disciplinaires et pécuniaires prévues par le Code des assurances, a prévenu Nicole Roboty.

Le non-respect du Tarif Responsabilité civile (RC) automobile obligatoire applicable au Gabon expose les contrevenants aux sanctions administratives, disciplinaires et pécuniaires prévues par le Code des assurances, prévient le ministre de l’Economie. © Montage I Gabonreview

Face à la persistance de la sous-tarification dans l’assurance automobile au Gabon, le ministère de l’Economie a décidé de mettre en garde les sociétés et intermédiaires d’assurance agréés. Dans un communiqué paru dans L’Union du 16 mai, Nicole Roboty a rappelé que «le Tarif Responsabilité civile (RC) automobile obligatoire applicable au République gabonaise est Tarif Fegasa (Fédération gabonaise de sociétés d’assurances, ndlr) approuvé par la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) depuis le 4 mai 2019».

«Ce Tarif est le seul en vigueur sur le marché gabonais de l’assurance. Par conséquent, le non-respect dudit tarif par les sociétés et intermédiaires d’assurance expose les contrevenants aux sanctions administratives, disciplinaires et pécuniaires prévues par le Code des assurances», a prévenu le ministre de l’Economie, sans communiquer le montant du Tarif dont il est question.

Selon la Fegasa, la sous tarification provoque un manque à gagner énorme pour les sociétés d’assurances. Elle met inéluctablement les assurés à découvert, mais aussi diminue de manière considérable les primes en réassurance pour cette branche et également les prélèvements de l’Etat au moyen des taxes et d’impôts, sans compter les dégâts causés auprès des assurés pour non-paiement des sinistres. En outre, ce fléau contribue aussi à alimenter la réticence des assurables à intégrer la notion d’assurance dans leur vie au quotidien.