Jusqu’ici désavoué par le ministère des Sports, le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme a été rétabli dans ses droits, sous la pression de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF).

Martial Paraiso. © levenementprecis.com

Martial Paraiso. © levenementprecis.com

 

Triomphe de la FGA ou remise en cause du ministère des Sports ? Dans tous les cas, Martial Paraiso est bel et bien de retour à la tête de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA). C’est l’heureux dénouement d’une saga qui aura fait énormément de mal à l’athlétisme gabonais. «La Fédération gabonaise d’athlétisme fait aujourd’hui l’objet d’une suspension provisoire prononcée par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF)», a rappelé le ministère des Sports dans un communiqué publié le 29 octobre courant. En vigueur depuis avril 2014, cette suspension résulte de dysfonctionnements observés depuis 2009 entre le gouvernement et la FGA. «Le ministère a dû faire des élections qui ont consacré une nouvelle fédération présidée par Jacques Obam Essono», poursuit le communiqué, ajoutant que pour éviter que cette suspension provisoire ne devienne définitive, une solution de sortie de crise a du été envisagée au terme d’une réunion tenue le 28 octobre dernier à Libreville.

Au sortir de cette rencontre, il a donc été unanimement convenu de la nécessité de taire les divergences et restaurer un climat de sérénité au sein de la FGA. «Aussi, par patriotisme, de façon consensuelle, et toujours pour préserver les intérêts des athlètes, le bureau du président Martial Paraiso a été rétabli dans ses droits et prérogatives», a annoncé le ministère des Sports, avant de conclure : «Fort de ce qui précède, le président Martial Paraiso et son comité ont pris l’engagement ferme de mener une réflexion profonde sur les questions de gouvernance». En somme, le ministère des Sports a fini par courber l’échine après avoir longtemps tenu tête à l’IAAF, qui a toujours reconnu Martial Paraiso comme seul et unique dirigeant légitime de la FGA, en dépit des multiples manœuvres et autres décisions gouvernementales. L’IAAF «ne reconnait en son sein que des associations sportives démocratiquement élues et non un organisme non élu, même pour une période provisoire», avait-elle signifié dans une correspondance datée d’octobre 2014. Tout est donc bien qui finit bien. Reste à savoir quand la suspension du Gabon sera-t-elle levée.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mowa Fabuis dit :

    bonsoir , je suis un camerounais esident a Libreille depuis presque deux ans , je fais le semi maathon en 1h40min , en esperant que cette competence soit un peu interessante , jaimerai bien adheere a votre equipe d athletisme tel 03355272

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