Assurant avoir la plus grande communauté de croyants après l’Église catholique au Gabon, la Coordination des églises pentecôtistes et charismatiques de réveil a présenté, mardi 3 octobre, quelques «doléances» à l’attention de l’Assemblée nationale de la transition parmi lesquelles l’obtention d’un statut juridique permettant à ses différents membres de poursuivre sereinement leurs activités dans le pays.

Moment d’un culte de l’ESG à Libreville. © Facebook/ESG

 

Cette fois, les églises dites de Réveil n’entendent pas être oubliées, voire ignorées. En prélude au démarrage effectif des travaux au sein du Parlement de la transition, leur coordination a présenté mardi leurs «doléances» au bureau de l’Assemblée nationale. «Nous voulons aussi bénéficier d’un cadre juridique. Nous voulons désormais que nos communautés puissent jouir pleinement de leurs prérogatives (et qu’elles soient) reconnues juridiquement en tant que telles», souhaite le pasteur Guy Roger Etougou Biyogo.

L’évêque Jean Bertrand Piebi, porte-parole de la coordination (micro), le 3 octobre 2023 à Libreville. © Gabonreview (Capture d’écran)

Si le leader religieux présente le palais Léon Mba comme le lieu où il fallait exactement se rendre pour se faire entendre, l’évêque Jean Bertrand Piebi, porte-parole de la coordination, a assuré quant à lui qu’ils ne se sont pas uniquement rendus à l’Assemblée nationale pour exprimer leurs attentes. «Nous avons apporté des idées et des projets significatifs qui vont dynamiser le milieu pentecôtiste et charismatique de réveil, ainsi que des idées innovantes qui vont enrichir la transition au Gabon», a-t-il précisé.

Au Gabon, les églises dites de Réveil souhaitent être reconnues par la loi comme «une communauté à part entière». «N’oublions pas que nous sommes là deuxième force religieuse de notre pays après les catholiques», a revendiqué l’évêque de l’Église de la synagogue du Gabon (ESG).

 

 
GR
 

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