Un congrès extraordinaire de la Fédération gabonaise de football se tient ce samedi 14 juillet à Libreville. Le principal point à l’ordre du jour est l’insertion, dans les textes de la Fégafoot, d’un lien avec le Comité olympique national pour éviter toute surprise réglementaire aux J.O. de Londres.
L’appel lancé, le 10 juillet, par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, pour une réflexion élargie et inclusive sur la gestion du Gabon aux plans politique, économique et social, suscite moult commentaires. Notamment que cette entreprise est déterminée par des pressions reçues à Paris lors du dernier voyage d’Ali Bongo ou encore qu’il s’agit d’une reconnaissance de la crise politique invoquée par l’opposition, mais aussi qu’il pourrait être question d’un aveu de l’état stationnaire du pays.
En compagnie des associations des parents d’élèves des établissements scolaires catholiques, la Conférence épiscopale du Gabon est montée au créneau le 2 juillet dernier pour déplorer, en présence d’Honorine Nzet Bitheghé, ministre de la Famille, la systématisation des abus sexuel sur mineur par des hommes politiques et des hauts responsables de l’administration publique.
Hormis Edmond Okemvélé au début des années 90, les autres nominations des présidents du Conseil économique et social s’effectuent au mépris de la Constitution du Gabon. Intervenue le 28 juin dernier, celle de Paul Biyoghé Mba n’échappe pas à cette infidélité envers la loi fondamentale.
La cérémonie de remise des «Trophées de l’administration gabonaise» aux dix meilleurs projets, répartis en quatre grands segments d’activités pour la transformation du Gabon, s’est tenue à Libreville, le mercredi 27 juin 2012. Le «Grand prix de l’émergence» a été remporté par la CNAMGS.
Placées sous le thème des «Trophées de l’administration gabonaise», donnant lieu à des portes ouvertes de la Fonction publique et devant culminer le 27 juin par la récompense des dix auteurs des meilleurs projets en concours pour le «Grand prix de l’émergence de l’administration gabonaise», la Journée de l’administration et du service public s’est ouverte le 25 juin à Libreville.
La prestigieuse université américaine de Yale (New Haven dans le Connecticut) publie depuis quelques années un «Indice de performance environnementale». Joie de saison au moment où l’on sort de Rio+20, le Gabon y occupe une bonne place par rapport à bien de pays occidentaux et il est le premier de la classe en Afrique.
Pas du tout contente de ce que l’introduction de la biométrie dans le processus électoral ne permettra pas l’authentification des électeurs le jour du vote, l’opposition a appelé le gouvernement à l’application de cette technologie jusqu’au terme du scrutin. Ce qui est un préalable à sa participation aux élections locales de 2013.
Parce qu’avec les «Chroniques d’un pays improbable», on apprend beaucoup sur les hauts lieux et les dessous de la politique franco-gabonaise, le gaspillage des richesses du pays, les rendez-vous manqués avec l’évolution du monde, les manipulations politiques, l’archéologie sociopolitique du Gabon et les frasques de ses gouvernants. Par ce qu’on est en juin et qu’il faut emporter de la lecture en vacances, nous revenons ce livre publié en juin 2010 aux éditions L’Harmattan, avec nos notes de lecture jadis éditées sur un autre média.
Prenant part à la conférence des Nations unies sur le développement durable, Rio+20, un peu en marge du raout médiatique de la conférence elle-même, le président gabonais, Ali Bongo, a participé au dialogue sur la «Comptabilisation du capital naturel» auquel prenaient part, à l’initiative de la Banque mondiale, des représentants de plus de cinquante pays et 86 entreprises privées.