Ouvert le 20 juin par des appels urgents à conduire la planète sur un chemin plus écologique et social, la conférence des Nations unies sur le développement durable, dénommée Rio+20, déjoue déjà les espérances. La publication de son projet de déclaration finale entraine des jugements décevants de la part de nombreux participants et observateurs. Les contours.
Afin de garantir un État impartial et moraliser la vie publique, les institutions de la République se doivent de ne pas être politiquement marquées. A contrario, elles devraient comporter une certaine pluralité politique. Ce qui est loin d’être le cas au Gabon où la composition du Conseil national de la communication (CNC) est manifestement contraire au principe de l’apparence d’impartialité.
L’ultime documentaire sur la plus grande star musicale jamais produite par le Tiers-monde, Bob Marley, est sorti en salle le 13 juin dernier. Il vient confirmer et mettre un terme à une vieille rumeur gabonaise : le roi du Reggae a été l’amant de Pascaline Mferri Bongo. La sœur du président de la République en témoigne officiellement elle-même pour la première fois. Souvenirs. Souvenirs.
Adossé à Facebook, Infos-Kinguélé, le plus grand groupe de discussion gabonais sur Internet (7641 membres) vient d’être l’objet d’un hold-up informatique. Des imposteurs en ont pris le contrôle, éjecté les administrateurs-fondateurs et annoncé une réorientation des idéaux du groupe. Belle occasion pour regarder, sans a priori, ce qu’est vraiment Infos-Kinguélé et s’il mérite qu’on se donne tant de mal pour son contrôle.
Grégory Ngbwa Mintsa, Prix de l’Intégrité Transparence International 2009-2010 et membre de la société civile gabonaise, était le porte-parole du «Front des indignés du Gabon» qui, à travers le «Forum des indignés du Gabon», a tenté une contre-manifestation au New-York Forum Africa. Il brosse ici les contours de cette opération qui, somme toute, a fait du bruit.
Animée par Chamberland Moukouama, Dieu Donné Koumba et Gabin Atiga, la très controversée émission de télévision «Pluriel» n’a pas été diffusée le week-end dernier. Cet espace de satire sociale et politique a, de plus, été prise à partie par les tabloïds satiriques locaux. Entre intrigues politiques et conflit de personnalités à la RTG1, Chamberland Moukouama, figure de proue du trio-vedette, s’explique. L’impertinence au singulier.
Le chantier de construction de l’immeuble LBC de 16 étages dans la vallée Sainte-Marie à Libreville, est suspendu. Si certains architectes gabonais doutent de la manière dont le chantier a été mené au départ, il est surtout question de «mauvais esprits», de fantômes, qui bloquent l’avancement des travaux sur cet ancien cimetière.
Accusé par un assassin, lors des sessions criminelles spéciales, d’être le commanditaire de son crime sur une fille de 12 ans, le sénateur du Komo-Kango, Gabriel Eyéghé Ekomie, pourrait perdre son immunité parlementaire ce vendredi 1er juin. La procédure est en cours au palais Léon Mba, même si nombreux sont ceux qui doutent de son aboutissement.
La controverse autour du projet, annoncé en mars dernier, de 28 000 hectares d’hévéaculture dans la province septentrionale du Gabon vient de s’enrichir d’un nouvel élément. Après la discussion arbitrée par l’ONG Brainforest, le 22 mars dernier à Libreville, entre une délégation venue du Woleu-Ntem et Olam, voici qu’un mémorandum vient d’être rédigé qui bat en brèche ce projet avec des arguments non négligeables.
La série de sessions criminelles spéciales en cours n’aidera pas à l’éradication de la pratique des crimes rituels. On présage que nombreux affaires, ici évoquées, ne seront pas rouvertes parce qu’elles concernent quelques personnalités politiques. La méthode Ouwé ne serait alors qu’un pétard mouillé.