L’exclusion de Me Mayila de l’UFC a été officialisée le 31 octobre. L’homme a risqué un passage à tabac par de jeunes activistes et a été secouru par la Police appelée pour canaliser la dérive. L’ACR annonce à ce sujet une sortie ce 1er novembre. L’UFC s’est donc fracturée 52 jours seulement après sa création.
À 68 ans, Patience Dabany, affectueusement appelé «La Mama», va se produire au Zénith de Paris le 2 novembre. Au-delà de la célébration de la culture gabonaise, à travers différentes autres formes d’arts qui y sont adjoints, l’opération comporte notamment les défis du remplissage et de la rentabilité mais aussi de la forme physique de l’artiste.
Aubameyang, l’attaquant gabonaise de l’ASSE, a étonné le public en arborant, après avoir ouvert le score contre Rennes, le masque du célèbre super héros Spider-man, l’homme araignée. C’est le buzz depuis le vendredi 26 octobre.
Après la menace du ministère de l’Intérieur de dissoudre ou de suspendre le CDJ d’Ogouliguendé, taxé de seul soutient de l’Union nationale, Me Mayila s’est fendu d’une déclaration à rebours de la rhétorique de ses amis de l’opposition. Ce qui a conduit à son exclusion de l’UFC, le 29 octobre.
La campagne d’explication menée tout dernièrement par le Parti démocratique gabonais dans le Woleu-Ntem a eu pour cibles, entre autres, le député de Bitam, René Ndemezo’Obiang, hiérarques s’il en est du PDG. L’homme est également vilipendé par de nombreux journaux proches du pouvoir. Contours et interrogations essentielles.
André Malemba, officier supérieur de la Marine nationale gabonaise, est actuellement incarcéré à «Sans famille», la prison centrale de Libreville, en attendant son jugement. Des malversations financières de longue date en seraient le déterminisme.
L’apparente unité de l’opposition, actuellement observée dans l’Union des forces du changement (UFC), résistera-t-elle aux conflits larvés d’égos, aux intérêts personnels et à l’ethnocentrisme ? Le premier test de la solidité et de la pérennité de ce conglomérat arrive avec les prochaines élections locales. Et si le groupe y survit, qu’en sera-t-il, par ailleurs, lors de la prochaine présidentielle ? Petit examen de ce tissu aux fils irréguliers qu’est l’UFC.
Les années Omar Bongo sont, aujourd’hui, curieusement apostasiées par le Parti démocratique gabonais dont il est pourtant le fondateur et dont le système a permis la permanence de cette formation politique au pouvoir. Phénoménologie expéditive de cette drôle d’attitude politique et historique.
Après la tournée des cadres du Parti démocratique gabonais (PDG) qui ont sillonné leurs circonscriptions politiques, le tour est venu à l’opposition de se déployer à travers le pays, en vue de promouvoir son idée de conférence nationale. Les membres de l’Union nationale, le parti interdit de Zacharie Myboto, sont aux avant postes, notamment dans le Woleu-Ntem.
Si les entreprises publiques sont un formidable instrument pouvant permettre à l’État d’orienter sa politique économique et sociale, au Gabon elles se font surtout remarquer par une gestion opaque et une efficacité loin de répondre aux attentes. Leurs dirigeants sont pour la plupart des «roitelets», pour paraphraser Omar Bongo au sujet des ministres qui se croyaient tout permis. Petit tour d’horizon.