Ce fût un beau discours. Un discours de rupture, un discours de franchise… un discours calme et sans violences. Certes, 5 ans après celui de son prédécesseur, tout le monde s’attendait à entendre «le changement» et ce dernier était indéniablement au rendez-vous. Mais pas forcément aussi radical, pas forcément aussi visionnaire que la première écoute pouvait le laisser penser.
La Représentante de l’Union européenne (UE), Cristina Martins Barreira, et cinq ambassadeurs accrédités au Gabon ont échangé, le 10 octobre, avec le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima. La rencontre a permis de discuter des questions économiques, des stratégies de développement, du dossier des réfugiés Congolais et de l’amélioration de la gouvernance démocratique avec l’introduction de la biométrie dans le système électoral gabonais.
Alors que les rapports semestriels se suivent et se ressemblent, élogieux, sur les résultats économiques de la politique d’émergence du gouvernement, les banques étrangères et les fonds d’investissements sont beaucoup moins enthousiastes.
Le parquet de Lisieux, siège de Plysorol jusqu’à sa liquidation le 6 septembre dernier, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la spoliation de 600 000 hectares de forêts gabonaises au profit du propriétaire de l’entreprise, Ghassan Bitar. Ces droits, acquis après la Seconde Guerre mondiale par la société Leroy, ancêtre de Plysorol, ont en effet été retirés à l’entreprise pour être ensuite redonnés à son nouveau propriétaire, mais à une autre de ses entreprises, Bitar Gabon.
L’irruption de la société civile, ou tout du moins de mouvements se réclamant d’elle, dans la vie politique gabonaise n’est pas un hasard. C’est une tendance forte dans le monde, appuyée et même incitée par la plupart de grandes organisation internationales. Active au travers d’un discours prônant démocratie, transparence et développement durable, elle s’installe à une place qui ne lui était pas dévolue auparavant : la politique.
Au cours de la première réunion de haut niveau de la 67e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, sur le thème de l’état de droit aux niveaux national et international, Ali Bongo Ondimba a tenu à réaffirmer l’attachement profond du Gabon à l’état de droit, à la démocratie et aux droits de l’Homme, ainsi que la volonté politique du pays à œuvrer pour leur consolidation.
La récente polémique au sujet des caricatures du prophète Mahomet dans le journal satirique Charlie Hebdo a engendré une réflexion intense, dans le monde entier et en Afrique en particulier, sur la liberté de la presse, le droit au blasphème et les limites du droit d’expression. Pourtant, le fond du problème a rarement été abordé : la nature éminemment politique du contenu et des limites de la liberté d’expression.
À la suite de l’annonce du ministre de l’Intérieur interdisant aux responsables de l’ex-Union nationale, parti politique dissout, de s’exprimer au cours du meeting prévu ce samedi 22 septembre à Libreville, les membres de la coalition portés sur les fonts baptismaux à Mouila ont décidé de ne pas se soumettre à la prescription du ministre Ndongou.
Alors que les pluies font leur retour, Libreville croupit sous les ordures avec tous les risques de maladies que cela comporte. On se demande de ce fait qui de la Mairie ou de la Société de valorisation des ordures ménagères du Gabon (Sovog) doit effectuer le ramassage des ordures dans la cité.