Libreville abrite du 25 au 29 mars 2024 un atelier technique d’évaluation conjointe des demandes d’autorisation de mise sur le marché des médicaments à usage humain. Les travaux de cette rencontre internationale mise en œuvre par l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS) du ministère de la Santé, en collaboration avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont été ouverts par le ministre gabonais de la santé, Pr Adrien Mougougou. 

Les officiels posant avec le ministre gabonais de la santé, Adrien Mougougou (costume bleu au centre), le 25 mars 2024. © D.R.

 

«Atelier technique de revue conjointe de dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché des médicaments (AMM) à usage humain, dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)». Tel est l’intitulé de l’atelier regroupant depuis le 25 mars à Libreville, et ce, jusqu’au 29 de ce même mois, les experts du domaine. De façon spécifique, il devrait permettre d’évaluer conjointement six dossiers techniques communs, appliquer le cadre de la revue conjointe existant, renforcer les capacités techniques des experts de la sous-région en matière d’évaluation des dossiers.

L’initiative est portée par le ministère de la Santé du Gabon via l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS), en collaboration avec la Cemac. Présenté comme «hautement stratégique», elle placée sous la direction de la Coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac) et les partenaires tels que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre des revues conjointes existantes et du renforcement des capacités techniques des experts de la sous-région en matière d’évaluation des dossiers, d’autre part.

Moment des travaux. © D.R.

Ouvrant les travaux, le professeur Adrien Mougougou a souligné l’importance de régionaliser le processus d’homologation des médicaments dans la sous-région. Il a en outre mis en avant les risques passés liés à l’autorisation de médicaments sans contrôle, et a souligné la nécessité d’une approche régionale pour renforcer la sécurité et la transparence des autorisations.

Les experts présents à cet atelier ont pour mission d’analyser la conformité des dossiers soumis par les six pays membres de la Cemac. Objectif : garantir in fine la disponibilité des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces, de qualité et abordables pour les populations de la sous-région.  Au sortir de ces travaux, les participants devront, notamment, produire un rapport technique commun. 

Le séminaire a été rehaussé par les présences des représentants de l’OMS au Gabon, le Magaran Monzon Bagayoko, de l’Oceac, Bernad Aimé Djitafon Fah, ainsi que de nombreux experts nationaux et internationaux.

 
GR
 

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