Sur sa page Facebook, le 26 février, la présidence de la République a salué le partenariat entre le gouvernement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour «le développement et l’installation des noyaux avicoles en milieux villageois». Un projet qui permettra notamment de «lutter contre la vie chère».

La présidence valide le développement et l’installation des noyaux avicoles en milieux villageois, projet initié par le gouvernement en partenariat avec la FAO. © medium.com

 

Désignant toutes les sortes d’élevage d’oiseaux ou de volaille, l’aviculture devrait connaître une nouvelle dynamique en milieux villageois, grâce à l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une tendue de l’organisation onusienne dont la Présidence de la République s’est satisfaite dans un post sur sa page Facebook, le 26 février.

«Au Gabon, la viande de volailles constitue la catégorie de denrées animales la plus consommée. Son importation contribue à maintenir la vie chère, malgré les nombreuses facilités douanières et fiscales consenties par l’état. Pour promouvoir l’entrepreneuriat local et lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement s’est associé à la FAO pour le développement et l’installation des noyaux avicoles en milieux villageois», a écrit la Présidence gabonaise.

Visant à promouvoir l’autosuffisance alimentaire au Gabon, le partenariat en question en été signé entre le gouvernement et la FAO, en janvier à Libreville. À travers ce projet de coopération technique, la FAO va mettre à la disposition du gouvernement gabonais, plus de 96 millions de francs CFA en appui au développement de l’aviculture familiale au Gabon. «L’objectif est clair : Augmenter à la fois la production avicole nationale donc, les revenus des petits producteurs éleveurs de volailles et contribuer à la lutte contre la vie chère au Gabon», a souligné la présidence de la République.

Une publication dont le timing et l’intérêt ont interpellé plus d’un. D’aucuns auraient souhaité que la présidence de la République communique sur l’effectivité du projet, au lieu de se féliciter de cette aide de la FAO, qui est néanmoins la bienvenue, dont un contexte où l’État peine à faire germer l’autosuffisance alimentaire dans le pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Pour faire germer l’autosuffisance alimentaire au Gabon, il faut d’abord que les escrocs de la république (à commencer par le président usurpateur et sa famille de voleurs) rendent à l’Etat tout ce qu’ils ont volé depuis plus de 50 ans. Pauvres types qu’ils sont ces VOYOUS. A Ntare Nzame!

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