À l’instar de ses pairs du continent et de la sous-région de l’Afrique centrale, le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance a pris les 26 et 27 août par visioconférence aux 55e assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ayant abouti à la réélection du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de l’institution.

Jean-Marie Ogandaga, le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance, participant aux travaux par visioconférence. © Com. gouvernementale

 

Initialement prévues en mai dernier, c’est finalement les 26 et 27 août qu’ont eu lieu à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les 55e assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs du Groupe de la BAD. En raison de la pandémie de Covid-19 dont la lutte impose plusieurs restrictions, dont la limitation des voyages et du nombre de personnes pour un rassemblement, ces travaux ayant vu la participation de Jean-Marie Ogandaga, le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance, se sont tenus par visioconférence, «pour la première fois dans l’histoire de la Banque», a indiqué Akinwumi Adesina dans son discours d’ouverture.

Au cours de cette rencontre, les participants venus des 81 pays membres du Groupe de la BAD se sont, dans un premier temps, focalisés sur le coronavirus et ses conséquences sur les économies du continent africain notamment. «À cause de la pandémie, l’Afrique a perdu plus d’une décennie des gains réalisés en matière de croissance économique. La reprise sera longue et difficile pour l’Afrique. Nous devons maintenant aider le continent à se relever, avec audace, mais aussi avec intelligence, en accordant une plus grande attention à une croissance de qualité : la santé, le climat et l’environnement», a déclaré le président du Groupe de la BAD.

2e mandat pour le Nigérian Akinwumi Adesina

Si les 55e assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs de la BAD « ont été palpitantes, intenses et riches en débats et dialogue », c’est qu’elles ont, dans un second temps, porté sur l’élection du 8e président de l’institution bancaire. Un scrutin qui s’est soldé sans surprise par la réélection d’Akinwumi Adesina, unique candidat.

Alors qu’il était soumis à une forte pression depuis plusieurs mois, faisant notamment l’objet d’accusations diverses sur la qualité de sa gestion, en obtenant son second mandat à la tête de la BAD, le Nigérian a prouvé qu’il bénéficiait encore de la confiance de la majorité des pays membres du Groupe. Mais ce qui a surtout joué en sa faveur, selon certains, c’est l’implication de la Banque aux côtés de tous les pays africains touchés par le Covid-19.

«Nous sommes rentrés dans l’histoire. Ma réélection par un scrutin fait de moi le premier Président de la Banque à être réélu par un scrutin. Cela a son importance et montre le degré de transparence de notre Banque, combien vous soutenez la vision que je défends, que tous les actionnaires m’accordent avec force et clarté ce mandat pour mettre en œuvre cette vision, que toutes les voix ont été entendues, et que nous sommes fidèles aux textes constitutifs de notre Banque», a prononcé l’élu au terme des travaux.

 
GR
 

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