À Libreville dans le cadre du Festival les Étoiles du Gabon, un des piliers du groupe Sexion d’Assaut, Barack Adama, a accepté de répondre à quelques questions de Gabonreview. Apprécié des mélomanes gabonais, le producteur de Tayc assure que le travail acharné est la clé de son succès.

Barack Adama un des piliers du groupe Sexion d’Assaut à Libreville le 31 décembre 2019. © Gabonreview

 

Gabonreview : On t’a connu avec le groupe Sexion d’Assaut, aujourd’hui tu es en mode solo.  Comment se déroule ta carrière solo ?

Barack Adama : Elle se passe plutôt bien. Mais je la qualifierai d’atypique parce que je n’ai même pas encore sorti de nouvel album. J’ai sorti des petites mixtapes ensuite j’ai produit Tayc et cela prend beaucoup de temps. Du coup sur ma carrière solo, cette activité m’a pris énormément de temps, mais il y a beaucoup de choses qui arrivent. J’ai énormément de projets. Parce que je suis producteur. Pas uniquement celui de Tayc, mais de pas mal d’artistes aussi. Un artiste qui s’appelle Megaski, une artiste qui s’appelle Océane. Donc on est 4 en tout dans le lebel et il y a de très gros projets qui vont arriver en 2020. Je pense que l’avenir va parler pour nous.

Ta mixtape « La propagande » a cartonné ici à Libreville, mais après plus rien !

Après « La propagande » 1 et 2, le truc c’est que j’ai quitté mon label Wati B. Du coup, pendant un moment je ne pouvais vraiment pas sortir de titres jusqu’à ce que cela soit clair contractuellement. Ensuite j’ai fait mon label et j’ai rencontré directement Tayc. Donc ça m’a pris du temps aussi.

Quand on entend « Barack Adama », on fait directement l’analogie avec le président « Barack Obama ». Es-tu intéressé par l’univers politique ?

Pas spécialement. Je suis l’actualité comme tout le monde, je m’y intéresse comme tout le monde, mais je ne suis pas particulièrement passionné par la politique. C’est un collègue de travail à l’époque où je travaillais, je ne faisais pas de la musique en tant que métier, pour se moquer il m’appelait Barack Adama. Et après dans un de mes textes, j’avais dit « Appelle-moi Barack Adama ». Du coup, on m’a appelé comme ça. Au début c’était un jeu et c’est devenu mon nom.

Alors quel est ton vrai nom ? C’est votre première fois au Gabon ?

C’est Adama. Il faut enlever le « Barack » et juste garder le « Adama ». Non,  c’est la deuxième fois. La première fois c’était avec Sexion d’Assaut en 2013.

Six ans après, quelle est votre appréciation ?

Toujours aussi bien. Je trouve que c’est un pays qui a quand même de l’avance par rapport à d’autres pays d’Afrique. On y est toujours aussi bien accueilli et c’est toujours bien de venir en Afrique. On se sent vraiment chez nous.

Et la musique gabonaise, comment l’apprécies-tu ?

Plutôt pas mal. J’ai un artiste qui s’appelle Sinto Pap. C’est un Gabonais très très talentueux. On a fait un featuring à l’époque avec H Magnum et lui. Il est hyper talentueux et si vous ne le connaissez pas, je vous invite à aller voir Sinto Pap cet artiste gabonais hyper talentueux.

Aujourd’hui tu accompagnes Tayc, c’est vrai, mais est-ce que le public aura l’occasion de te voir sur scène ?

On n’y a pas parlé. Quand je viens avec Tayc, ce n’est vraiment pas en tant qu’artiste. Je viens en tant que producteur pour voir si tout se passe bien, accompagner l’artiste, le conseiller.

Pour conclure, comment fait-on pour devenir Barack Adama ?

C’est une question difficile à répondre… Bah, c’est Dieu qui fait, ce n’est pas nous. Et pour ne parler que de ma vie, c’est du travail à 100%. Je ne m’arrête pas, je suis un acharné du travail. Je suis un fils de quelqu’un qui travaille beaucoup. Mon père est un travailleur acharné, ma mère aussi et ça a donné un enfant acharné. Voilà c’est tout ce que je peux vous dire.

 
GR
 

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