Après la signature en août dernier de la convention d’aménagement des centrales de Fé2 et Impératrice, le gouvernement et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER) se sont accordés, mardi 14 mars, à travers la signature d’un avenant et d’un contrat d’achat d’énergie pour l’aménagement de ces deux ouvrages hydroélectriques. L’étape suivante devrait être le démarrage des travaux.

Instantané de la cérémonie de signature. ©  D.R.

 

Pour la construction des  barrages hydroélectriques Fé2 (36 MW), sur la rivière Okano, à Mitzic dans la province du Woleu-Ntem et l’Impératrice Eugénie (88 MW), sur la rivière Ngounié à Fougamou dans la province de la Ngounié, le gouvernement gabonais via le ministre en charge de l’Énergie, Oswald Séverin Mayounou et ses collègues Nicole Jeanine Lydie Roboty de l’Économie et de la relance ainsi qu’Édith Ekiri Mounombi du Budget, ont signé le 14 mars avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER) un avenant et un contrat d’achat d’énergie pour l’aménagement de ces ouvrages hydroélectriques.

Selon un post du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, après cette étape, l’entreprise est désormais attendue sur la phase pratique du projet qui consiste au démarrage des travaux. L’entreprise signait en août 2022 toujours avec le gouvernement, des conventions de concession pour l’aménagement desdits ouvrages. Si cette étape marquait officiellement l’entrée en vigueur de la concession de CODER qui devrait exploiter ces ouvrages pendant une trentaine d’années, le Conseil des ministres du 10 août de la même année approuvait la contractualisation par entente directe du projet de construction de ces aménagements hydroélectriques entre l’État gabonais et la CODER. Ce, après la signature le 15 mars 2022 d’un accord tripartite entre l’État gabonais, CODER et CGGC (China Gezhouba groupe corporation), chargées de financer et matérialiser ce projet.

Le projet sur la rivière Ngounié, rappelle le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, vise à développer le secteur hydroélectrique afin de répondre aux besoins en électricité des principaux pôles industriels et des localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville. Quant à Fé2, il devrait permettre d’améliorer l’électrification de la région du Woleu-Ntem avec une interconnexion au réseau électrique de Libreville. À l’arrêt depuis plusieurs années, leur relance est attendue pour permettre au Gabon, qui veut accroître son offre énergétique d’ici 2025, d’avoir une énergie propre et durable en faveur des industries et des ménages.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. bado dit :

    Ce sont des projets de campagne 2023 qui ne verront le jour qu’après un départ assuré des putshistes.

    Ces projets avaient déjà été financés en 2012/2013. L’argent avait été encaissé par l’ANGT de l’époque dont le PCA était Ali Baba.

    Etre Gabonais en 2023, c’est voir clair.

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