Barro Chambrier et la SFI tracent la route d’un Gabon plus compétitif

Le développement économique du Gabon a été l’essentiel du menu d’une séance de travail, le 19 septembre, entre le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, et la directrice de la division Afrique centrale à la Société financière internationale (SFI), Dhalia Khalifa. La rencontre a permis de revisiter les priorités gouvernementales en matière d’investissement, en vue de booster, singulièrement, les partenariats publics-privés.

La délégation de la SFI immortalisée avec le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, le 19 septembre 2025. © D.R.
a directrice de la division Afrique centrale à la Société financière internationale (SFI), Dhalia Khalifa, a été reçue, le 19 septembre, à Libreville, par le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. Les questions de développement économique du Gabon étaient au centre de ces échanges. Ce qui a fait dire au locataire du 2-Décembre qu’«il devient urgent pour notre pays d’accélérer l’investissement privé et les collaborations avec des institutions internationales afin d’assurer un développement durable et inclusif».
Créer des emplois et de diversifier l’économie, tout en renforçant la résilience
La rencontre entre la délégation de la SFI et les autorités gabonaise s’inscrivait dans une dynamique de renforcement des stratégies économiques, notamment dans les secteurs clés comme l’agriculture, les infrastructures et l’industrie manufacturière.
Partenaire de la Banque mondiale, la SFI joue un rôle central dans l’appui au développement économique en Afrique centrale. Dans ce sens, Dhalia Khalifa a rappelé que leur mission est «d’améliorer les conditions de vie des populations en soutenant les chaînes de valeur agroalimentaire, en comblant les lacunes infrastructurelles et en encourageant l’essor de l’industrie locale».
L’institution apporte non seulement un soutien financier, mais aussi une expertise technique essentielle pour stimuler les différents secteurs économiques du pays. Et l’investissement dans des projets permettrait de créer des emplois et de diversifier l’économie, tout en renforçant la résilience face aux chocs économiques extérieurs.
Mobiliser des fonds et des compétences
Dans ce sillage, la collaboration entre la SFI et le Gabon vise notamment à mobiliser des fonds et des compétences pour les micros et petites entreprises, qui constituent l’ossature de l’économie nationale. Lors de la réunion, les deux parties ont insisté sur la nécessité de faciliter l’accès au financement pour ces entreprises, souvent confrontées à des obstacles.
Un rapport récent de la Banque mondiale souligne, en effet, que l’appui au secteur privé est vital pour la réduction de la pauvreté et la création d’emplois durables. «Le partenariat public-privé est un levier clé pour l’industrialisation du Gabon, en particulier dans les secteurs des transports, de l’agriculture et de la transformation», a précisé la directrice.
Avec cette audience, le Gabon entend renforcer ses relations avec les institutions financières internationales pour accélérer son développement économique. Pour Alexandre Barro Chambrier, «Cette coopération est un tournant stratégique qui va permettre à notre pays d’atteindre les objectifs fixés dans notre plan de développement économique».

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