Le ministre des Travaux publics a mis en garde, le 29 novembre, les occupants illégaux du site du projet Plan complet de réinstallation (PCR) à Bikele-Nzong, dans le 3e arrondissement de Ntoum. Léon Armel Bounda Balonzi prévoit la destruction sans sommation de toute construction ou plantation érigées à l’intérieur de la parcelle du projet, ainsi que des poursuites judiciaires contre les ‘’squatteurs’’.

Les squatteurs du site du projet PCR à Bikele-Nzong (photo), dans le 3e arrondissement de Ntoum, s’exposent à la colère du ministre des Travaux publics. © D.R.

 

Face à l’occupation anarchique du site Bikele-Nzong, dans le 3e arrondissement de Ntoum, où est actuellement érigé le projet Plan complet de réinstallation (PCR), le ministre des Travaux publics dégaine. Dans un communiqué publié dans L’Union du 29 novembre, Léon Armel Bounda Balonzi a rappelé aux populations que «l’accès au chantier du PCR est formellement interdit».

Par l’entremise de l’Unité de coordination de l’étude et des travaux (Ucet), le ministère des Travaux publics réalise sur le site de Bikele-Nzong, la construction de 1070 logements et quatre équipements sociaux de base, à savoir : un centre de santé, une école pré-primaire et primaire, un collège et un plateau sportif. Ce projet est destiné au relogement des populations affectées par les travaux d’aménagement des bassins versants de Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre nouvelle.

Initié en 2014 et à l’arrêt depuis 2016, le programme d’aménagement desdits bassins versants nécessitent le déplacement involontaire de 6904 personnes habitant dans les espaces concernés par le projet. A ce jour, la réalisation physique du PCR est estimée à 72%. En effet, 45% des logements sont réalisés, le reste se situant à différents niveaux de finition. Les travaux d’aménagement du lotissement s’exécutent sur la parcelle n°1, de la section ZX6 du plan cadastral de la commune de Ntoum et objet du titre foncier n°19118, propriété de l’Ucet.

Ainsi, a informé le département de Léon Armel Bounda Balonzi, «l’Ucet se réserve le droit de procéder à la destruction sans sommation, de toute construction ou plantation érigées à l’intérieur de cette parcelle sans son aval et d’engager par la même occasion des poursuite judiciaires à l’encontre des personnes responsables de ces actes».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Il ne suffit pas d’attraper une crise de colère contre ces squatteurs. Que proposez-vous à ces Gabonais sans logement depuis l’arrivé ILLICITE des Bongo à la tête du pays ? Toi même, en tant que Ministre, tu es un USURPATEUR de cette fonction étatique. C’est vous tous avec avec votre BANDE des Bongo QUI DEVRIEZ AVOIR la foudre des Gabonais pour votre GESTION CALAMITEUSE depuis un demi siècle. Pitié de vous.

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