De nouveaux engagements visant à catalyser le financement et la conservation de la biodiversité ont été dévoilés le 20 septembre lors d’un événement de haut niveau organisé en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il s’agit, entre autres, de la «Vision politique : un plan en 10 points pour le financement de la biodiversité», approuvé par le Gabon et 15 autres pays.

Le Gabon approuve «le plan en 10 points pour le financement de la biodiversité». © D.R.

 

Le Gabon en collaboration avec les gouvernements de l’Équateur, des Maldives et du Royaume-Uni en consultation avec les gouvernements du monde entier, et avec le soutien de The Nature Conservancy et du Paulson Institute a élaboré et approuvé «La vision politique : Le plan en 10 points pour le financement de la biodiversité». Ce document définit une vision au niveau politique des actions qui doivent être entreprises dans l’ensemble de la société et de l’économie mondiale pour combler le déficit de financement de la biodiversité au cours de la prochaine décennie (estimé à 700 dollars milliards par an).

Il comprend des engagements pour augmenter le financement international et national pour la biodiversité de toutes les sources, réduire les dépenses nuisibles et aligner les flux publics et privés pour qu’ils soient positifs pour la nature. L’effort vise à compléter et à soutenir, et non à remplacer, les processus formels de négociation, sans préjuger des résultats de la COP15 ni limiter d’autres propositions, initiatives ou positions nationales ou collectives complémentaires.

«Cette vision politique partagée entre nos pays, marque une voie pour réduire le déficit financier mondial pour la biodiversité et définit ce que nous attendons des gouvernements, des institutions financières, du secteur privé, des philanthropes et de la société civile, relever le défi de l’augmentation et de la mobilisation des ressources pour la biodiversité. L’augmentation et la mobilisation de ressources nouvelles, supplémentaires, prévisibles et opportunes de toutes les sources, de manière agile et simplifiée, en particulier pour les pays en développement, sont essentielles pour remplir les engagements pris dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique et du Cadre mondial de la biodiversité post-2020. qui sera adopté en décembre lors de la COP15 à Montréal», a déclaré le président Guillermo Lasso, au nom de son pays, l’Équateur, le Gabon, les Maldives et le Royaume-Uni.

Les signataires initiaux de ce plan sont la Belgique, le Canada, la Colombie, la Tchéquie, le Danemark, l’Équateur, l’UE, la France, le Gabon, l’Allemagne, le Luxembourg, les Maldives, les Pays-Bas, le Nicaragua, la Norvège et le Royaume-Uni.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Peter NZAMBA dit :

    Non signé par les USA, ce plan ne sera qu’une initiative de plus qui restera dans les tiroirs de l’histoire au même titre que les résolutions novatrices, jamais appliquées, de la COP 21 à Paris.
    C’est avec ce genre de faux projets que Lee White fait miroiter, aux imposteurs nous gérant, que le Gabon notre pays peut vivre de la rente sur la biodiversité. Donc plus d’effort à faire. Comme pour la rente pétrolière, une prétendue rente sur la biodiversité rendra le gabonais encore plus paresseux et non imaginatif pour la création d’une véritable richesse fondée sur le fruit du travail et la réussite de ses élites.
    « Le Gabon, la poule aux œufs d’Or de Lee WHITE »………….!

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