43 millions de francs CFA. C’est la valeur marchande de la quantité de comprimés de Tramadol récemment saisis par l’antenne provinciale de lutte antidrogue (Oclad) dans le Woleu-Ntem, à Bitam. Deux Camerounais, âgés de 41 et 45 ans, sont à l’origine de ce trafic de produits illicites estimés à plus de 17 000 comprimés qu’ils tentaient d’expédier à Libreville, dissimulés dans des baffles amplifiés. Mal leur en a pris. 

La vente illicite de ce Tramadol devrait rapporter plus de 43 millions de francs CFA. (Illustration). © D.R.

 

Profitant de la période des fêtes de fin d’année, faste pour les petites affaires, deux trafiquants de produits illicites, Morri Forfu Gnamano (41 ans) et Chedjeu Funo Jules (45 ans), tous deux de nationalités, ont été pris dans les mailles de l’antenne provinciale de lutte antidrogue (Oclad) dans le Woleu-Ntem, notamment à Bitam. Certainement membres d’un réseau bien huilé, les deux indélicats s’apprêtaient à expédier, depuis la ville des trois frontières, sur la capitale gabonaise plus de 17 000 comprimés de Tramadol avant d’être stoppés dans leur élan. 

Ce fait divers est rapporté par le quotidien L’Union du 26 décembre 2023. Notre confrère fait savoir que depuis le Cameroun, un membre du groupe achète un baffle amplifié dans lequel il charge et dissimule les produits. Il les achemine ensuite à la frontière Cameroun-Gabon, soit à Kyé-Ossi ou Eboro. C’est là qu’entre en jeu le passeur et le transporteur des comprimés en direction de Bitam. Dans le cas présent, il s’agit bien, selon le quotidien, de Morri Forfu et de Chedjeu Funo. 

À Bitam, la cargaison bien camouflée dans le baffle devait être transportée pour Libreville par un transporteur clandestin. Du moins, un transporteur agissant sans base légale. «Arrivé dans la capitale, le colis est immédiatement récupéré par un autre membre de la nébuleuse qui se charge du reste», précise le journal. 

Mais pour cette fois, les choses ont mal tourné. Les flics ont été informés de cette opération devant rapporter pas moins de 43 millions de francs CFA. Ils ont récolté en tout 17 200 comprimés de Tramadol. Une opération de salubrité publique, peut-on relever, puisqu’elle permet de stopper la chaine d’approvisionnement des produits illicites vers Libreville. 

Morri Forfu et de Chedjeu Funo ont reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir l’importation et le trafic de stupéfiants en bande organisé. Après leur audition, ils se sont vus décerner un mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Peloton, à Oyem où ils devront méditer sur leurs actes.

 

 
GR
 

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