La ville de Bitam est en émoi depuis le 5 mai. Dans cette cité frontalière du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, le meurtre de deux paisibles enfants de 4 et 5 ans, par noyade, alimente la chronique. Ces âmes innocentes ont été arrachées à la vie par la «rivale jalouse» de leur maman.

A Bitam, une jeune femme jalouse tue les deux enfants de sa rivale. © D.R.

 

Un autre fait divers dramatique s’est encore déroulé dans la province du Woleu-Ntem, après celui de la dame de plus de 50 ans qui a, récemment, tué son compagnon de 30 ans, près d’Oyem. Lien commun entre cette histoire et celle qui s’est déroulée, le 5 mai, à Bitam : une jalousie maladive.

La scène de ces deux enfants âgés de 4 et 5 ans se passe exactement à environ 40 km de Bitam, dans l’une des sites de la société Olam. A ce qu’il se raconte sur les réseaux sociaux et dans certains journaux, le drame aurait été commis par une jeune gabonaise de 20 ans. Elle aurait assouvi sa colère et sa vengeance contre sa «coépouse» sur les bambins de cette dernière. Que s’est-il passé avant d’en arriver à ce point de non-retour ? Les témoins rapportés par l’Agence gabonaise de presse (AGP) racontent que les tensions de foyer et la jalousie seraient la cause de ces présumés meurtres.

Aux alentours de 15 heures, le jour du drame, sur le site d’Olam à Bitam, les témoins indiquent que la Police d’investigation et la Police judiciaire (PJ) ont été  alertées, par les responsables de la société Olam, de la disparition de deux enfants, de sexe masculin. Les recherches ont été immédiatement engagées. Les agents de la PJ et ceux de la Gendarmerie nationale vont mener des enquêtes pour comprendre ce qu’il s’était passé dans cette bourgade d’ordinaire tranquille.

De fil en aiguille, ils ont appris que la jeune dame de 20 ans (Gabonaise) vivait avec sa rivale de nationalité camerounaise, âgée de 27 ans. Les deux partageaient la vie, le même toit et le concubinage avec un même homme, ouvrier agricole à Olam. De vives tensions étaient régulièrement perceptibles entre le trio, affirment les témoins.

Ceux-ci expliquent que la présumée meurtrière avait été vu en compagnie des enfants de sa rivale, en direction d’un bassin versant aménagé par la société Olam. C’était le 5 mai, autour de 7 heures. Fort de tout ce qui précède, elle a été interpellée. Interrogée, elle a plusieurs fois nié les faits. Mais face à la pugnacité des enquêteurs, la jeune dame a fini par expliquer qu’elle avait été suivie à la rivière par les deux gamins. On apprend qu’elle recherchait des herbes pour soigner son nourrisson lorsque quelques minutes plus tard, les enfants avaient été emportés plus loin dans la rivière et sur un radeau.

Dans une vidéo où elle répond aux questions des agents, elle explique avoir tenté de sauver ces enfants, sans succès. Ils se sont donc noyés. Les sandales des enfants ont été retrouvées dans la rivière. La perquisition faite à leur domicile aurait permis à la Police judiciaire de retrouver une robe de couleur noire gorgée d’eau. Une robe, assurent les témoignages, qu’elle aurait porté lors du drame.

Les premiers examens du médecin en service à Olam, selon l’AGP, montrent que le plus jeune aurait été étranglé, puisqu’il aurait déféqué et avait des traces visibles au cou. Il n’avait pas non plus d’eau dans le ventre. L’aîné, quant à lui, aurait été noyé.

Triste fin pour ces enfants !

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean MBONGBERE dit :

    C’est triste cette scène, c’est inexplicable.Deux vies avec plein d’avenir volées comme ça en fumée. C’est sans commentaire, on ne peut pas justifier de tels agissements quelque soit le mobile. Espérons seulement que la justice fera son travail. Mais attention, la Justice de Dieu n’est pas celle des hommes.

  2. moundounga dit :

    Bjr. deux femmes pour faire quoi. Honnêtement lorsque vous avez un vécu au Gabon face aux anciens faits divers de ce genre vous ne pouvez pas tentez pareil aventure. Et le comble dans cela, c’est toujours les gosses qui paient. Œil pour œil dent pour dent punissez là a perpétuité, dommage même qu’il n’y est plus Hollando. Amen.

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