La direction générale de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a présenté, le 22 février à Libreville, son Projet d’entreprise 2019-2023. Un document stratégique fixant le cap de l’action de cette structure qui ambitionne d’être un partenaire de référence des secteurs privé et public pour une contribution efficace au développement économique du pays.

Le directeur général de l’Aganor, Joseph Alain Ngowet Revaza, présentant le Projet d’entreprise baptisé «Ambitions 2019-2023», à son personnel, le 22 février 2019, à Libreville. © Gabonreview

 

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La direction générale de l’Aganor veut fixer le cap et définir les objectifs à atteindre dans les mois et années à venir. C’est l’ambition du projet d’entreprise baptisé «Ambitions 2019-2023», présenté au personnel le 22 février par Joseph Alain Ngowet Revaza, le directeur général de l’Aganor.

Ce projet qui balise la vision de l’Agence sur 5 ans se décline en quatre axes de développement. Ils reposent sur les Systèmes nationaux de normalisation, de métrologie, d’évaluation de conformité et de promotion de la qualité. Ce projet vise à «structurer l’ensemble des secteurs d’activité par des normes de qualité conformes aux standards internationaux, garantir la traçabilité au système international de mesure, sécuriser les importations et promouvoir le label «Made in Gabon» à l’export et encourager l’ensemble des organismes (secteur privé et public) vers la démarche qualité».

L’Aganor s’est fixé sept objectifs pour l’opérationnalisation de ces axes de développement.  Selon Ngowet Revaza, il faut «restructurer la gouvernance de l’Agence avec la mise en place du Conseil d’Administration, la mise en place d’un nouveau siège pour véritablement travailler dans de bonnes conditions, réintégrer les organismes internationaux, parce que nous avons accusé quelques arriérés de cotisations que nous comptons régler en 2019, mettre en place un système de qualité-management de la qualité au sein de l’Agence pour avoir l’ambition de certifier l’Agence à l’horizon 2021 sur le référentiel ISO 9001 version 2015». La vocation de ce projet d’entreprise vise à promouvoir un leadership qui permettrait à l’Aganor «d’être reconnue comme une administration de référence en matière de qualité de service, un moteur de l’intégration sous régionale et régionale».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. bill ngana dit :

    Ambition légitime, qui honore la direction actuelle de cette Agence, d’autant qu’elle a vraiment du pain sur la planche. Parce que, entre les produits bon marché, les matériaux de construction, les habits et les jouets notamment, qui proviennent d’Asie principalement, d’Afrique d’une manière générale et du Nigeria plus particulièrement, le marché gabonais est une veine tombée du ciel pour les commerçants véreux. Au Gabon, en l’absence d’une structure telle que l’Aganor, toutes les marchandises entrent sur notre territoire sans contrôle et nous avons maintenant l’habitude d’assister à des accidents causés le fait de cette absence ou de cette insuffisance de contrôle. Ces calamités passent souvent inaperçues parce que dans notre pays, elles touchent souvent des communautés démunies, incapables de faire valoir leurs droits.
    Mais le phénomène est plus étendu. Il touche également les produits de chez nous. Un cas très simple, celui du manioc, me révolte terriblement. Ce produit affectionné par les Gabonais, fait l’objet sur le marché, de deux présentations typiquement gabonaises très prisées : le manioc dit « obamba » et l’autre dit « agnizock ». Parce que des expatriés à la poursuite de gros bénéfices, remarquent l’importante demande qui existe aujourd’hui de ces produits, ils en inondent le marché avec une production à la qualité travestie. Nombre d’autres fabrications autochtones sont ainsi falsifiées et amènent les consommateurs à s’en détourner désormais. Vivement que l’Aganor se penche sur ces phénomènes et crée une norme « Appellation d’origine contrôlée » (AOC) pour certains produits gabonais.

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