Mengue M’Eyaà a regretté, le 5 février à Paris, les arrestations de leaders syndicaux à Libreville, pendant la manifestation de Dynamique unitaire. Dénonçant des «entraves aux libertés fondamentales», la présidente du Mouvement civique des femmes (MCF) a exigé «la fin des arrestations et intimidations envers les leaders syndicaux».

Dénonçant des «entraves aux libertés fondamentales», Mengue M’Eyaà exige «la fin des arrestations et intimidations envers les leaders syndicaux». © D.R.

 

La présidente du Conseil exécutif du Mouvement civique des femmes (MCF) n’a pas apprécié la tournure des évènements durant la grande mobilisation de Dynamique unitaire, le 5 février. «Ainsi, le régime gabonais, faisant fi des droits fondamentaux des travailleurs, a considéré illégaux la déclaration de manifester et le rassemblement de Dynamique unitaire, le 5 février 2020, dans les rues de Libreville», a regretté Mengue M’Eyaà, le 5 février à Paris.

Première organisation syndicale du pays, Dynamique unitaire a appelé à une grande mobilisation pour contester les mesures du plan d’austérité du gouvernement. Prenant prétexte des assises en cours concernant la réforme du Code du travail, le ministère de l’Intérieur a interdit, le 4 février, les manifestations préconisées par Dynamique unitaire.

La confédération syndicale dirigée par Jean Remy Yama a tout de même maintenu sa manifestation. Celle-ci a été réprimée et s’est soldée notamment par l’arrestation à Libreville de quatre leaders syndicaux. «Le régime doit cesser de créer un climat de terreur en brutalisant la population, les écoliers, les lycéens, les étudiants, les enseignants, les femmes du marché, les journalistes et les salariés qui défendent leurs droits», a estimé Mengue M’Eyaà.

Protestant avec la plus grande vigueur contre ces «nouvelles entraves aux libertés fondamentales», le MCF a exigé «la fin des arrestations et intimidations envers les leaders syndicaux».

 
GR
 

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