Fermée un an plus tôt, l’instruction sur le volet gabonais des affaires dites des «biens mal acquis» pourrait être relancée en France, avec les perquisitions opérées mercredi à Paris par le juge Dominique Blanc.

Pascaline Mferry Bongo Ondimba - © Fondation Albertine Amissa Bongo Ondimba

L’appartement de Pascaline Mferry Bongo a été perquisitionné à Paris. © FAABO

 

Après la condamnation, en septembre 2017, du vice-président équato-guinéen, Teodorin Obiang, à trois ans de prison avec sursis, les Bongo devraient-ils craindre à leur tour des sanctions de la part de la justice française dans les mois qui viennent ? Si rien ne permet de répondre par l’affirmative, il n’en demeure pas moins que les perquisitions opérées, mercredi 30 janvier, dans plusieurs appartements parisiens appartenant à la famille du président de la République laissent penser que le dossier des affaires dites des «biens mal acquis» pourrait être relancé.

Ayant acquis la conduite de l’affaire en 2018, le juge d’instruction Dominique Le Blanc aurait «de nouvelles informations» sur le patrimoine des Bongo en France, susceptibles de découler sur la réouverture du dossier, rapporte RFI. Pourtant, en septembre 2017, sous la conduite du juge Roger Le Loire, l’instruction du volet gabonais des affaires dites des «biens mal acquis» avait été fermée. Un an après, William Bourdon, avocat de l’organisation Transparency International, constituée partie civile dans cette affaire, informe que «plusieurs éléments ont permis de relancer la procédure».

Selon La lettre du continent, la perquisition du 30 janvier visait principalement les appartements des Bongo de l’avenue Foch. Le logement de Pascaline Bongo faisait notamment partie de ceux visités par les enquêteurs.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Abieri dit :

    Que l’on nous foute la paix !
    et dire qu’il y a des Mickey qui disent que la France soutient le régime gabonais!

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