Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi, s’est rendu le 16 septembre à Yaoundé, où il a échangé avec les autorités camerounaises. Il y est en marge des travaux de l’Atelier de restitution du document de stratégie d’intégration régionale (DSIR) de l’Afrique centrale 2019-2025.

Poignée de main entre le Secrétaire général de la CEEAC et le Premier ministre Camerounais, Joseph Dion Nguté, le 16 septembre 2019 à Yaoundé. © CEEAC

 

Le Secrétaire général de la CEEAC et le ministre délégué aux Relations extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, Félix Mbayu. © CEEAC

Le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-mi, est depuis le 16 septembre, à Yaoundé, dans le cadre des travaux de l’Atelier du document de stratégie d’intégration régionale (DSIR) de l’Afrique centrale 2019-2025. Il en a profité pour deviser avec les autorités camerounaises, notamment le ministre délégué aux Relations extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, Félix Mbayu, et le Premier ministre, Joseph Dion Nguté.

Trois questions fondamentales ont été abordées lors de ces entretiens. La décision du président Paul Biya de convoquer, dès la fin du mois de septembre 2019, un grand dialogue national sur la crise anglophone, la dernière audience accordée aux émissaires du président en exercice de la CEEAC par le président camerounais, et les arriérés des cotisations statutaires des États de la communauté.

Sur le dialogue national, le Secrétaire général de la CEEAC a exprimé la disponibilité du Secrétariat général à accompagner le Cameroun dans la mise en œuvre de cette initiative salutaire. Le ministre délégué aux Relations extérieures a, quant à lui, fait un aperçu de l’histoire de la République du Cameroun, depuis la période coloniale jusqu’à nos jours, en précisant, la genèse et l’évolution de la crise anglophone actuelle.

Selon le Premier ministre camerounais, la décision du président Biya de convoquer ces assises est le résultat d’une longue réflexion et de profonds contacts pris avec les protagonistes de tous bords. Pour Joseph Dion Nguté, le gouvernement entend «dialoguer avec ceux qui accepteront la main tendue du chef de l’État, mais pas avec les terroristes», avant de préciser que «la crise anglophone est une affaire strictement camerounaise et qu’elle ne doit trouver des solutions que par les Camerounais eux-mêmes».

Le Premier ministre a exprimé la satisfaction du président Paul Biya d’avoir reçu les deux émissaires du président en exercice de la CEEAC et surtout d’avoir échangé directement avec eux sur la Réforme et le fonctionnement de la CEEAC. Le chef du gouvernement camerounais a promis à son hôte d’apurer tous les arriérés du Cameroun dans un délai très bref.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire