Supprimé par le Conseil des ministres du 26 février, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) sera liquidé au bout de trois mois. L’annonce a été faite par  le ministre des Transports qui dit s’assurer du règlement de ce dossier.

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Moment de la réunion du 4 mars. © D.R.

Supprimé moins de trois semaines après l’inauguration de son siège flambant neuf, construit à coup de millions, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) sera liquidé d’ici trois mois. C’est l’échéance que s’est donnée le ministre des Transports, Justin Ndoudangoye, pour ficeler le dossier de cette liquidation. Cette décision a été annoncée au cours d’une réunion tenue le 4 mars avec les agents du CGC.

Selon Justin Ndoudangoye, un Comité provisoire de gestion comprenant les ministères du Budget, de l’Économie, du Travail auquel participeront deux représentants du personnel, sera mis sur pied pour une meilleure préparation des mesures visant à garantir «au mieux» les intérêts de toutes les parties. L’ensemble de problèmes «devront désormais être traités en urgence par l’organe de gestion pour préparer dans un esprit participatif et un engagement collectif, la liquidation au bout de trois mois», a-t-il indiqué.

Au cours de la réunion, les agents ont insisté sur l’apurement des salaires impayés. Ils vont de 4 à 8 mois, selon les cas. Il a également été mis en exergue la liquidation de la facture des travaux du siège «estimée à 700 millions de francs FCFA», la liquidation de la dette sociale estimée à «9 milliards de francs FCFA», ainsi que le paiement de la dette des représentations sur le territoire et hors du Gabon.

Cet organe« devra aussi traiter le dossier de la reprise des personnels indispensables, au cas par cas, afin de mieux gérer le volet d’un plan social éventuel, en sachant que les agents affectés à la représentation de Paris sont régis par la législation française du travail», a souligné le ministre. Ce travail qui se sera appuyé par les Cabinets Price Waterhouse et Deloitte, se fera sur la base d’une redéfinition du cadre institutionnel et réglementaire de l’Oprag qui reprendra le patrimoine matériel, financier et humain du désormais ex-CGC.

 
GR
 

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