Suspendue en janvier 2018, l’alimentation aux malades du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a été relancée ce 16 décembre 2019. Un bonheur pour les malades et une satisfaction pour le directoire qui veut créer un impact positif dans l’univers médical.

Dr Marie-Thérèse Vane s’exprimant sur la reprise de l’alimentation au CHUL. © Gabonreview

 

Un parent réceptionnant la nourriture de sa fille malade. © Gabonreview

Le 16 décembre, les patients hospitalisés au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) ont reçu leur déjeuner dès 12h. Suspendu en janvier 2018 à cause des tensions de trésorerie, le service cuisine et alimentation a fait son retour. Ce service assure trois repas par jour à tous les malades hospitalisés n’étant pas sous diète. Soit, un petit-déjeuner, et deux repas (déjeuner et dîner) complets (entrée, plat de résistance et dessert).

«Les menus sont variés et tiennent compte des régimes alimentaires des patients», a signifié Berthe Zoé Bakedi Lipangou épouse Koumba, directeur des Soins infirmiers et obstétricaux, responsable du service cuisine et alimentation. Selon le directoire, il s’agit d’environ 1800 plats par jour pour les 600 lits représentant la capacité d’accueil maximale au CHUL.

Pour le directeur général de cet établissement hospitalier qui souhaite que le CHUL soit un modèle hospitalier moderne, la relance de l’alimentation est une satisfaction. «L’alimentation fait partie du soin. On peut dire pour certains, que l’alimentation fait partie du médicament», a déclaré le Dr Marie-Thérèse Vane épouse Ndong-Obiang. À ce titre, a-t-elle signalé, la direction qu’elle conduit depuis mars 2019 «a fait un budget qui tenait compte de la réintroduction de l’alimentation dans la prise en charge du patient». Selon elle, il y a un budget qui devrait être validé par le Conseil d’administration du CHUL pour assurer la pérennité de ce service. «C’était une grosse lacune dans la prise en charge du malade», a fait savoir Marie-Thérèse Vane qui signale que cet état de fait entraînera la non-présence des parents toutes les heures de la journée dans l’hôpital. «Donc, pour moi c’est un grand soulagement parce que l’hôpital doit être un lieu de calme», a-t-elle dit.

Les malades et leurs parents se disent également ravis de cette relance. «Si l’hôpital décide de nourrir les malades, c’est vraiment une bonne chose, c’est un soulagement pour nous les parents», a déclaré Audrey Boudzanga. Hospitalisée avec sa fille, elle était obligée de faire des tours chez elle au moins 3 fois par jour. «C’était un peu pénible pour moi», a-t-elle soupiré.

Une infirmière prête pour la distribution des repas aux malades. © Gabonreview

Avec cette reprise, a indiqué le directoire de l’hôpital, toutes nourritures et autres denrées alimentaires venues de l’extérieur, sauf dérogation du médecin traitant, sont désormais interdites à l’intérieur des franchises du CHUL. Dans cette optique, le directoire annonce que «la conséquence logique de cette disposition est la suppression systématique de la visite de midi, exclusivement dédiée au ravitaillement des malades».

Le directoire du CHUL a également pensé au personnel en mettant en place une cantine qui sera ouverte de 9h à 14h. Destinée aux 1667 agents de cet établissement hospitalier, l’accès aux repas se fera moyennant un ticket modérateur. Les services Alimentation aux malades et Restauration du personnel ont été confiés à AMS, un prestataire dont «l’offre et les prétentions ont été jugées conformes au cahier de charges édicté par la direction générale du CHUL».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean jacques dit :

    On est vrsiment tres tres mechsnt suspendre les aliments aux malades? On suspend tout les recrutements.aliments.quelqu’un mslade il doit manger on suspendu pour le tuer?voila les choses que UE devrait evoquer que de patler des médias qui parfois ecrivent les betises.

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