Renforcer la Sécurité et la qualité alimentaire (Sequa) pour améliorer les moyens de subsistance au Gabon, tel est le projet lancé, le 24 mai dernier à Libreville, grâce à la coopération japonaise. Celle-ci finance à plus 244 millions de francs CFA cette initiative visant le renforcement de la sécurité alimentaire.

Dégustation des produits locaux transformés par les femmes devant bénéficier de l’impact du projet Sequa. © Gabonreview

 

Le projet Sequa, financé par l’ambassade du Japon à Libreville, a été lancé le 24 mai 2019 par le ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, Carmen Ndaot. Visant à fournir une assistance technique à certaines composantes clés de l’infrastructure qualité pour améliorer la qualité et la sécurité alimentaire au Gabon, il sera mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) pendant 12 mois.

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Le projet s’inscrit en effet dans la volonté de développer les secteurs agro-industriels et alimentaires gabonais pour générer de l’emploi et contribuer à une prospérité partagée au Gabon. Une attention particulière est portée aux femmes entrepreneurs dans le domaine agricole et de la transformation alimentaire pour capitaliser sur leurs savoir-faire et les aider à développer leurs entreprises.

Rappelant que l’agriculture doit jouer un rôle central dans le développement du Gabon, le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Stephen Jackson, a assuré que cette initiative va contribuer à accroitre la qualité des produits alimentaires du Gabon. Ceci notamment durant cette période où le Gabon vogue vers la diversification de son économie.

Se félicitant, pour sa part, de ce projet mis en œuvre conjointement par les gouvernements du Gabon, du Japon et l’Onudi, l’ambassadeur du Japon, Masaaki Sato, a souligné la nécessité d’accompagner le Gabon dans sa marche vers le développement. Pour les deux membres du gouvernement gabonais présents à ce lancement, Biendi Maganga Moussavou de l’Agriculture et Carmen Ndaot de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, il faut valoriser le savoir-faire local en matière de transformation agricole.

 «Conçu à la suite du Programme qualité de l’Afrique centrale (Piqac), ce nouveau programme est une réponse aux nombreux vœux formulés par les pays membres de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) et de la CEEAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) lors de la réunion du Comité de pilotage régional de clôture les 6 et 7 février dernier à Libreville», a rappelé Carmen Ndaot.

Les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront ainsi d’un appui pour que leurs produits puissent répondre aux attentes des consommateurs. De même, le système national de qualité sera renforcé pour fournir à ces PME les services nécessaires pour assurer la qualité des processus et produits.

Renforcer les capacités des femmes est une composante essentielle du projet, dans la mesure où celles-ci jouent un rôle primordial dans l’économie gabonaise et sont responsables de la transformation d’environ 60% de la production alimentaire nationale.

Le projet s’appuiera sur les résultats obtenus dans le cadre du Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac). Il sera mis œuvre en collaboration avec le ministère du Commerce, celui de l’Industrie et l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). À l’issue de ce lancement, les participants ont visité les stands afin d’apprécier les performances réalisées par les femmes dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits locaux.

 
GR
 

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