Mêlant photographie, peinture et installation, la création Envoûtement de Bunny Claude Massassa est exposée à l’Institut français du Gabon (IFG) à Libreville, du 9 au 28 février. Fort de 10 œuvres, cette exposition matérialise le dialogue intérieur entre la jeune artiste pluridisciplinaire et son âme.

Une des 10 œuvres de la création Envoûtement, en avant-première le 7 février 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

Artiste pluridisciplinaire, Bunny Claude Massassa présente actuellement ses œuvres à l’Institut français du Gabon (IFG) à Libreville, du 9 au 28 février. Baptisée Envoûtement, cette troisième création de la jeune artiste de 29 ans est un mélange de genres artistiques liant la photographie, la peinture et l’installation.

Forte de 10 œuvres, cette création traduit l’horizon artistique dans lequel est engagée Bunny Claude Massassa, où elle doit s’interroger davantage pour se trouver. «Envoûtement parle de l’emprisonnement de mon âme jusqu’à sa libération, un attachement profond entre l’homme et l’être», a expliqué Bunny Claude Massassa. Selon l’artiste, l’envoûtement reflète aussi l’«existence de deux mondes étroitement liés, invisibles à l’homme sauf à celui qui va vers son rapprochement».

Bunny Claude Massassa présentant ses œuvres à Arsène Edouard Nkoghe. © Gabonreview

En gros, Envoûtement est la matérialisation d’une conversation entre sa créatrice et son âme. «La particularité de cette exposition est qu’elle mêle deux énergies, deux forces étroitement liées dont on a pas conscience. Aujourd’hui, beaucoup se focalisent plus sur la nutrition du corps physique, au détriment du côté spirituel. Et cette création est un cri d’alarme lancé par mon âme», affirme Bunny Claude Massassa.

Présent en avant-première de cette exposition, le ministre délégué en charge de la Culture a félicité le travail de la jeune artiste. «Ma présence ici témoigne de la volonté de notre département ministériel à accompagner les artistes dans les projets de vernissage. Parce qu’aujourd’hui, la culture gabonaise doit être mise en avant», a déclaré Arsène Edouard Nkoghe.

«Je tiens à remercier Bunny Claude Massassa pour la qualité de l’œuvre, car je suis ébloui. C’est la première fois que j’assiste à ce type de vernissage et je sors d’ici très ému (…) Le ministère de la Culture sera prêt à accompagner cette jeune artiste dans son aventure», a promis le membre du gouvernement.

Un soutien dont aurait grandement besoin Bunny Claude Massassa, vu l’intérêt de son travail à l’international. La création Envoûtement a été retenue pour le festival l’Émoi Photographique 2019, prévu du 30 mars au 5 mai prochain à Angoulême, en France, sous le thème «Mystères et enchantements, de l’obscurité à l’émerveillement».

Bunny Claude Massassa et un autre photographe africain seront les uniques artistes du continent, sur les 25 qui seront présents à ce rendez-vous de la photographie.

 
GR
 

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