Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale s’est entretenu, le 26 juin, avec une délégation de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). L’audience portait sur la mise en place d’un Conseil national de la qualité, pour le renforcement de la sécurité et de la qualité alimentaires au Gabon.

Moment de l’audience. © Primature-Gabon

 

Le Gabon envisage d’instaurer un Conseil national de la qualité. Une instance destinée au renforcement de la sécurité et de la qualité alimentaires. Cette préoccupation était au centre d’une audience le 26 juin entre le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et une délégation de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). «Le Conseil national de qualité vise à mettre plus d’acteurs ensemble pour développer une politique nationale de qualité, de façon coordonnée (…) pour le marché domestique et l’accès à différents marchés internationaux», a déclaré Juan Pablo Davila Sanchez, expert de l’Onudi.

Selon la Primature, la vocation de cet organe est de fournir un appui technique direct aux institutions d’inspection et de surveillance du marché, ainsi qu’à tous les producteurs afin de les aider à se conformer aux normes internationales à travers une certification de leurs produits. Le coordonnateur résident du système des Nations unies, Stephen Jackson, y voit «un catalyseur pour améliorer la qualité et la sécurité sanitaire des produits gabonais». Les consommateurs seront donc sensibilisés en matière de qualité des aliments afin de les aider à choisir des aliments sains. «De même, le système national de qualité sera renforcé afin de fournir aux PME les services nécessaires devant assurer la qualité des processus et produits. Le prédiagnostic des entreprises sera réalisé et des sessions de formation seront élaborées avec des études de cas tirées des expériences des différentes entreprises bénéficiaires», a indiqué la Primature.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Boucka BOUCKA BOUCKA dit :

    Voilà encore une autre ânerie car je pensais que le gouvernement était engagé dans une politique de baisse de dépenses, on veut encore créer un conseil de la qualité!!!!! Pourquoi ne pas donner plus de moyens à l’agasa qui pourrait assurer aussi bien un rôle de conseil, technique en proposant, en relation avec l’aganor, des normes et aussi un rôle de contrôle.

    D’ailleurs, pour créer une entreprise dans le secteur de l’alimentation au gabon, l’agrément de l’agasa vous est demandésurtout si vous faites de l’export!!!! Alors à servira un nouveau onseil qui ne ferait que doublon!!!!

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