Récemment élu président de l’Union du peuple gabonais (UPG), l’ancien secrétaire général, suspendu de ses fonctions par Mathieu Mboumba Nziengui, a été expulsé manu militari du siège de ce parti, le 16 avril 2015, sur réquisition du tribunal.

Ben Moubamba et les siens campant à l’entrée du siège. © Gabonreview

Ben Moubamba et les siens campant à l’entrée du siège. © Gabonreview


 
Le fait était prévisible, bien que le principal concerné semblait faire fi des recommandations de la justice portées à sa connaissance le 10 avril dernier, alors qu’il organisait le même jour le premier congrès électif du parti au gymnase d’Oloumi dans le 5e arrondissement de Libreville. Dans la matinée du 16 avril 2015, un bataillon d’agents des forces de sécurité s’est rendu au siège de l’Union du peuple gabonais (UPG-Légaliste) dans l’objectif de faire entendre raison à Bruno Ben Moubamba et les siens, notamment Alfred Mouity Boussougou, Jean Etoua Atsame, Yembi Kassa et Ariel Eloi Iwango. Ainsi que contenu dans l’ordonnance de référé du tribunal faisant suite à la plainte de Mathieu Mboumba Nziengui, destitué de sa fonction de secrétaire exécutif le 28 mars 2015, ces personnalités n’étaient plus les bienvenues au siège d’Awendjé. Devant leur entêtement, le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, s’est vue dans l’obligation de les en déloger par la force. Un coup dur pour l’ancien candidat indépendant à la présidentielle de 2009 qui vient d’être porté à la présidence de ce parti, après un congrès ayant mobilisé 250 délégués venus de plusieurs localités du pays.
Pour Bruno Ben Moubamba qui n’en démord pas, son expulsion manu militari du siège de l’UPG confirme une fois de plus que le pouvoir, notamment Yves-Fernand Mamfoumbi, et «une justice aux ordres» lui en veulent personnellement, en raison de sa nouvelle vision pour l’UPG qu’il entend sortir de sa longue léthargie. Pour lui, l’actuel coordinateur du Plan stratégique Gabon émergent veut faire main basse sur ce parti, par le biais de Mathieu Mboumba Nziengui. Si le refrain est connu, Bruno Ben Moubamba a juré mordicus rester à son poste pour les trois prochaines années, ainsi que ses deux collaborateurs, Brant Kombila Moussavou et Jean Dorel Matoumba, élus sans surprise aux postes respectifs de secrétaire général et commissaire national à l’éthique, au terme d’un congrès dont la validité n’a pas été reconnue par le tribunal, malgré la présence d’huissiers de justice et de représentants des ambassades du Bénin, France et des Etats-Unis.
Pourtant, à en croire Bruno Ben Moubamba, le procès-verbal dudit congrès a été approuvé et signé par le plaignant. «Mathieu Mboumba Nziengui ne peut pas se contredire, c’est un homme seul qui est soutenu par des PDGistes», a-t-il déclaré, avant d’ajouter que ses compagnons et lui resteront devant le portail fermé du siège jusqu’à la décision de réintégration délivrée par le même tribunal. Comme quoi, le calme et la sérénité sont loin de revenir à Awendjé.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Loundou dit :

    On attend maintenant que MOUBAMBA, le légaliste plaisantin qui invitait MOUKAGNI à respecter la décision folle du Tribunal, respecte maintenant le même tribunal qui vient de l’expulser.
    Les traitres seront bientôt tous confondus.

  2. Fils du Pays dit :

    J’ai du mal à écrire ces lignes. Mais il ne faudra pas se faire d’illusion. Nous aimons tous notre patrie. Mais les hommes politiques de l’opposition veulent ils vraiment le bien du peuple et apprennent ils les leçons du passé. Avec une opposition aussi fragmentée, le Gabon ne connaitra JAMAIS l’alternance politique tant désirée par la majeure partie de ses fils et filles.
    VOUS (l’opposition) dites vous même que vous avez un pouvoir « mafieux » en face de vous, qui tronc en sa faveur les résultats des élections (présidentielles surtout) même quand il perd, dont la machine politique s’est construite sur plus de 40 ans sur un réseaux d’influences, des fonds financiers quasi illimités issus des caisses de l’état et de l’accaparement des richesses du pays, un verrouillage de toutes les institutions et une répression systématique des organes de presses libres et des manifestations pacifiques de la société civile « libre ». C’est votre discours et c’est aussi une réalité qu’on peut accepter ou refuser de voir selon qu’on habite à la sablière ou à la baie des cochons.
    Malgré cela vous souhaitez remporter des élections en étant aussi égoîste et nombriliste? Il n’y a pas de magie. Même sans tricher, même sans éliminer ses adversaires politiques mystiquement (On se connait) ou physiquement, le PDG remportera les élections même avec un pourcentage très faible tant que l’opposition n’arrivera pas à s’unir, c’est mathématique.
    Ou est le programme politique ? Ou est le candidat unique, ou est la vision stratégique ? Ou sont les fonds nécessaires pour effectuer des campagnes de communication digne de ce nom sur toute l’étendu du territoire. La dernière fois que vous avez fais le tour des neufs provinces c’est quand, le Gabon c’est Rio ? Awendjé ?
    Et vous vous étonner qu’une certaine partie du peuple face toujours confiance au PDG ? Vous vous étonner qu’une certaine partie du peuple pense que Ali peut mener le pays à bon port ou qu’il n’y a pas d’alternative meilleure pour le Gabon à l’heure actuelle? Mais ils vont là ou est la cohésion, même si le systeme est pourrie, là ou il y a une « vision » même si elle est critiquable et qu’on n’est pas d’accord avec tout. Mais aussi et il faut le dire, là ou est l’argent et les opportunités, c’est malheureux, c’est triste mais c’est la réalité. C’est vous qui renforcez le PDG par votre incompétence et votre incohérence.
    Dans ces conditions l’alternance ne viendra que de 3 manières.
    -Soit Dieu intervient personnellement dans les affaires du Gabon et touche le coeur des mafieux du pouvoir ET de l’opposition, des ethnos centristes, des opportunistes, des égoistes, des idolatres de l’émergence sans priorités, de l’armée aux ordres et de la justice corrompue afin que le peuple puisse enfin voir un nouveau jour se lever.
    – Soit le le malin instrumentalise les coeurs en soif de liberté et déclenche une révolution sanglante qui aboutira à du grand n’importe quoi (type Cote d’ivoire)
    – Soit l’opposition s’organise un temps soit peu autour d’un profil rassembleur, met en place une vrai stratégie de rassemblement à long terme et rassemble les fonds nécessaire pour éviter que les valises sales et les dessous de table ne viennent la diviser de l’intérieur.
    La route sera longue. Que Dieu Bénisse le Gabon et protège cette nation que nous aimons tous.

    • Rama-Aum dit :

      Bonjour Fils du Pays,
      D’accord avec toi mon Fère! voici c’est que j’avais déjà écrit comme commentaire concernant la situation de notre beau pays (Programmé par le bon Dieu).
       » Chers compatriotes, pour ce qui va suivre ne me dites pas que je suis hors sujet, je profite tout simplement de cet article pour exprimer ce qui me tient à cœur, aussi je ne milite dans aucun parti et je ne suis contre personne, mais je suis pour un GABON ou il doit faire bon vivre pour un plus grand nombre.
      Depuis kala-kala le monde entier sait comment fonctionne le Gabon, les gabonais et les gabonaises le savent aussi, du plus petit au plus grand. Depuis kala-kala jusqu’à maintenant, nous savons constater, et nous savons critiquer tous les jours le système en place; la question est de savoir qu’est-ce que nous savons faire concrètement pour combattre le système? les critiques négatives, la calomnie, les injures etc., je pense n’arrangent rien…la preuve. Depuis que Mr Ali BONGO ODIMBA est passé au pouvoir, certaines compétences du gouvernement rament en sens inverse, pourquoi? pour lui régler ses comptes ou pour faire souffrir d’avantage les compatriotes?
      Pour changer le système, il faut trouvez trois stratégies (c’est une loi COSMIQUE immuable) lesquels? Moi je les sais mais on me prendra pour un irrationnel.
      Sinon Il faut que chacun demande sincèrement au dieu de son CŒUR, il faut que nous suivions l’exemple du maître Jésus Christ…et tant d’autres! ils avaient les bonnes réponses à tous ceux qui voulaient leur piéger et savaient combattre dans la non-violence et la dignité, mais cela demande beaucoup d’humilité et de la reconnaissance du Dieu tout puissant qui nous dit qu’il nous sera fait selon notre foi en ce que nous voulons ou croyons. Lorsqu’il y a injures et calomnie etc, la foi disparaît (encore une loi COSMIQUE immuable).
      Pour ceux qui aiment lire et qui veulent savoir comment réellement les milieux du pouvoir dans le monde ont fonctionnés et continuent à fonctionner, je conseille de lire le livre « POWER Les 48 lois du pouvoir » de Robert Greene, ISBN-13: 978-2848992549.
      En lisant ce livre et en analysant les comportements et actes passés et actuels de nos acteurs politiques, nous comprendront là où les uns et les autres ont fautés ou ont été plus malin!
      A+ « 

  3. Ozavinoga77 dit :

    Il est drôle ce monsieur Ben MOUBAMBA! Pourquoi pas une énième et ridicule grève de la faim?
    Il doit se réveiller tous les matins avec un esprit malin sur le corps. Incroyable!
    Voilà le genre de personne qui veut faire de la politique juste pour s’enrichir opportunément au gré du vent politique et la titrite. Je suis curieux de connaître le parcours professionnel de ce monsieur.
    J’eus par le passé un professeur en « analyses économiques » dans une grande école de Libreville, Monsieur Roger MOULOUNGUI », que je salue au passage, ancien cadre et proche de feu MAMBOUNDOU Pierre. Je m’étonne vraiment du silence de cette personnalité sur ce qu’est devenu ce parti et le cinéma de Ben MOUBAMBA!!!

  4. matho dit :

    Ainsi,c’est dans la pitrerie que monsieur BRUNO BEN a décidé d’installer l’UPG,un parti jadis respecté et craint.Dommage,quel gachis!!

  5. Ismael dit :

    Donc Moubamba pensait qu’il pouvait venir en dernier et récupérer le parti de Mamboundou? Même Moulomba qui était la cheville ouvrière de ce parti a l’époque a été chasse parce qu’il risquait  » de manger » à la place des parents de mamboundou. Que croirait il?

  6. Mamboudouiste authentique dit :

    Calmos. L’étiage naturel est en marche. le trouble va bientôt cesser. La poubelle de l’Histoire va accueillir les ripoux politiques de toutes les tendances de l’UPG. les vérité est en marche! Pas de feu en la demeure. On est en phase de purification. l’UPG vraie composée d’hommes et des femmes qui croient dans la vérité attendent que l » brouillard se disperse pour rebondir. Tout ça est conjoncturel. Le Peuple de l’UPG est le seul juge et le seul arbitre. Je crois en l’avenir de ce parti bati sur du roc spirituel. ça va aller chers amis, un peu de temps encore§ Soyons positifs et patients!

  7. pour moi quoi ? dit :

    Eh vraiment les gens n’ont pas honte quoi. Moubamba quelle honte! un peu de dignité quand même! Tu es tombé bien bas, dis donc! A Reims tu n’as plus de travail? Tu virevoltes de parti en parti, il y a quoi même ohoo. Reprends un peu ta dignité si jamais tu l’as déjà eu un jour. Tchouooo! SPPF (Sans Parti Politique Fixe) qui va même encore te respecter un jour? Opposant opposant que neni ouaiiii. Mon œil, même ta femme là ne peut pas te raisonner hein.
    Pitié SPPF!
    En tout cas Dieu vous soit tous autant que vous êtes.

  8. ParisTurf dit :

    Moubamba ,il faut créer pour toi !

  9. Mamboudouiste authentique dit :

    MOUBAMBA est bien en place à l’UPG qui est une proprièté des Gabonais. Donc pas de mélange, pas d’amalgamme. Le Président MAMBOUNDOU dont je suis le disciple parmi les disciples ne disait il pas je cite  » l’UPG est comme un magasin ouvert qui ne réfuse aucun client ». Que les ténants de la thèse tribale, que les fameux miltants de la première, millièeme heure, de nièeme heure le prennent comme pour dit. Le débat doit être celui des arguments ayant popur substrat les questions suivantes:
    Comment ramener l’UPG au centre du débat national
    Avec quels moyens?
    Avec quels partenaires?
    Selon quellle méthode?
    Quels hommes et femmes?
    Quel rôle doit jouer chaque acteur?
    quelles perectives à court, moyen et long terme au plan électoral?
    Le reste n’est que « botter en touche ». Et MOUBAMBA qui se bat depuis son entrée à l’UPG pour essayer de donner réponse à toutes ces questions malgré le « mauvais coeur » des uns et les obstructions les plus abjectes doit être soutenu. N’en déplaies aux partisans de la politique des « amphi » et « salons » qui accueillent elurs points ert conférences de presse qui ciblent « les intells » sans plus§ MOUBAMBA fait les sites, et avance!

  10. Elé-Ayong dit :

    C’est finalement BEN MOUBAMBA le vrai sorcier politique!! lui qui vient comme un cheveux dans la soupe de l’UPG et, au lieu de s’imprégner d’abord des clauses des statuts et règlements du partis, il pense qu’il lui est plus que facile de prendre un raccourcis pour la présidence du partis. Phagocyte!!

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