La Diaspora gabonaise pour la démocratie et les droits de l’Homme (GDDHR) organise, le 5 septembre à New York, une conférence sur la situation politique en Afrique centrale. Les questions de gouvernance, l’influence étrangère et le rôle des dirigeants américains dans la sous-région sont inscrits au menu de cette rencontre de 24 heures.

La GDDHR organise, le 5 septembre 2019 à New-York, une conférence sur la situation politique de l’Afrique centrale. © D.R.

 

En mémoire aux martyrs du 31 août 2016, la Diaspora gabonaise pour la démocratie et les droits de l’Homme (GDDHR) va organiser une journée de réflexion sur la situation politique en Afrique centrale. Le 5 septembre à New York, cette ONG organise une conférence pour «discuter des questions critiques et des défis actuels qui touchent les pays de la région».

La conférence de l’ONG présidée par Jean-Claude Nzamba comprendra quatre groupes d’experts sur les questions de gouvernance, l’influence étrangère et le rôle du gouvernement des États-Unis en Afrique centrale.

«Un aperçu de la situation politique et des droits de l’Homme», «Corruption et kleptocratie : au cœur de la machine à laver africaine», «Les nouveaux acteurs : le rôle et l’influence de la chine et de la Russie», et «Quel rôle pour les États-Unis», sont les différents panels qui rythmeront cette rencontre. «Tous les panels seront enregistrés et partagés après l’événement», ont assuré les organisateurs.

La GDDHR a été créée en octobre 2016 suite aux violences postélectorales d’août de la même année, et en mémoire aux nombreuses victimes de cette triste période. L’ONG souhaite apporter une réparation sur les traumatismes infligés à la plupart des citoyens vivant au pays ou à l’étranger.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Bernard Nkogue dit :

    Pour le Gabon, il faut laisser Mr Jean Ping s’exprimer en tant que Président élu du Gabon en 2016. Il n’a JAMAIS été président du Gabon. Il a été du régime d’Omar Bongo, OUI. Mais cela ne veut pas dire qu’il sera COMME les Bongo. NON !!!

    Il est âgé, et nous comptons aussi sur sa SAGESSE. Je suis PERSUADE qu’il sera un BON président du Gabon.

    • François Tellier dit :

      De toutes façon, compte tenu de son âge, c’est le président idéal pour une transition en douceur. Il peut tout simplement terminer son mandat usurpé par BOA, et préparer son successeur (in jeûne dynamique sans ambition personnelle si ce n’est que pour le peuple). Qu’il fasse aussi in toilettage des institutions. Elles en ont vraiment besoin. Et que les erreurs et bêtises des Bongo ne se reproduisent plus jamais.

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