Le chef de la représentation régionale de la Banque européenne d’investissement s’est entretenu le 14 février, avec le Premier ministre gabonais. Nikolaos Milianitis a évoqué avec Julien Nkoghe Bekale, les possibilités pour la BEI d’accompagner le Gabon dans la diversification de son économie.

Séance de travail entre la BEI et le Premier ministre le 14 février. © Primature Gabon

 

En mission d’inspection au Gabon, une délégation de la Banque européenne d’investissement (BEI), conduite par son chef de représentation régionale, Nikolaos Milianitis, s’est entretenue avec le Premier ministre gabonais le 14 février. Après des rencontres avec certains membres du gouvernement, Nikolaos Milianitis a évoqué avec Julien Nkoghe Bekale les possibilités pour la BEI d’accompagner le Gabon dans la diversification de son économie. L’institution financière de l’Union européenne (UE), qui a sollicité du chef du gouvernement la mise à sa disposition d’une évaluation des besoins du Gabon, veut planifier de façon optimale sa coopération avec le pays et mieux répertorier les besoins du pays à des fins de financement.

«Comme tout pays en développement, il y a de grands besoins qui sont du côté environnement, changement climatique. Par exemple la protection du littorale sur la ville de Libreville, diversification de l’économie, appui pour les PME. Aussi, le travail qui est en train de se faire en termes de digitalisation donc, le numérique, et l’industrialisation du pays. Sur tous les domaines, il y a toujours quelque chose», a déclaré à l’issue de la rencontre avec le Premier ministre, Nikolaos Milianitis.

Pour Rosario Bento Pais, ambassadeur UE au Gabon, la présence de la BEI au Gabon se justifie par «des développements positifs au niveau politique, diplomatique avec le Gabon». Elle a pour ainsi dire, fait allusion aux conclusions du dialogue politique intensifié qui «se basait sur les droits de l’Homme, la gouvernance, les partis démocratiques et les élections». Si elle affirme que les travaux continuent en ce sens, elle assure, «on a un groupe de travail qui s’installe et en même temps on commence cette coopération au niveau économique, au niveau social, au niveau d’accompagnement en tant que partenaires et pour les intérêts aussi bien de l’Union européenne que du Gabon».

 

 
GR
 

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