La confédération Dynamique unitaire a repris du service le 22 novembre 2019. Elle a réaffirmé son unité et sa détermination indéfectibles pour la défense des intérêts des travailleurs et pour l’aboutissement de l’ordre constitutionnel.

Le président de Dynamique unitaire Jean Remy Yama et ses camarades le 22 novembre 2019. © D.R.

 

Au complet, le 22 novembre, en présence du président de la confédération Dynamique unitaire, Jean Remy Yama, les membres du bureau confédéral de la structure syndicale ont réaffirmé leur engagement et leur détermination pour le triomphe de la vérité, de l’État de droit et la défense des intérêts des travailleurs gabonais.

Dynamique unitaire estime, «le gouvernement œuvre pour la détérioration généralisée du bien-être social en s’attaquant aux acquis, ce qui devrait entraîner la mobilisation massive des travailleurs et des forces syndicales sincères».

Les syndicalistes sont revenus à la charge pour mettre en relief leurs principales exigences. Il s’agit notamment de la prise en compte de tous les amendements récemment apportés par les organisations syndicales sur le projet de réforme du code du Travail ; la mise à jour dans les plus brefs délais du fichier d’affectation des agents publics déployés sur le territoire ; le respect de la décision 217 du 30 octobre 2018 de la Cour Constitutionnelle annulant les mesures d’austérité, et de facto la régularisation de toutes les situations administratives dans le secteur public.

La confédération syndicale exige également du gouvernement, l’instauration par la CNSS des procédures d’anticipation garantissant le paiement systématique de la pension dès le premier mois de la retraite, l’apurement de la dette d’environ 20 milliards de francs CFA de l’État auprès de la CNSS ainsi que le paiement des pensions dans leur intégralité à compter du 1er janvier 2020 par la Caisse des Pensions et de Prestations familiales des agents de l’État (CPPF).

Refusant de dissocier la lutte «syndicale véritable» de leur demande de clarification le flou «indécemment» entretenu au sommet de l’État, depuis l’accident vasculaire cérébral (AVC) du président Ali Bongo le 24 octobre 2018, Jean Remy Yama et ses camarades ont réaffirmé leur fidélité à leurs déclarations des 27 mars ; des 2, 4 et 14 juillet 2019 sur leur intime conviction concernant Ali Bongo Ondimba, et exigent la vacance de pouvoir conformément à l’article 13 de la Constitution gabonaise.

La plateforme syndicale «entend désormais inscrire son combat citoyen au sein du Mouvement dignité citoyenne, plateforme revendiquant la vacance de pouvoir, afin que les problèmes des Gabonais trouvent une solution pérenne», a annoncé Jean Remy Yama. Ce dernier a appelé au ralliement de toutes les forces vives progressistes du pays au sein de cette plateforme, pour exiger immédiatement la vacance de pouvoir.

 
GR
 

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