L’Agence gabonaise de la sécurité alimentaire (Agasa) a récemment procédé au contrôle et à la fermeture totale ou partielle des établissements clandestins dédiés au conditionnement de l’eau en sachet.

C’est ce type de matériel vétuste et insalubre qui a été découverts dans certains établissements de conditionnement d’eau en sachet (illustration). © Abidjan.net

 

L’eau en sachet est devenue en l’espace de quelques années un produit phare à Libreville. Elle a envahi les rues, les places de marché, les écoles, les aires de jeux et autres lieux publics où elle se vend avec allégresse. Les consommateurs s’en servent pour étancher la soif, pour «arroser» leur repas ou encore pour se laver simplement les mains.

Or, ceux-ci ignorent tout d’elle, les conditions de sa production et surtout sa qualité en termes de potabilité. Pour s’assurer de la qualité du produit et de la conformité des établissements qui le mettent sur le marché, l’Agasa a récemment fait une descente sur terrain.

Dès la mi-janvier, l’Agence, grâce à son dispositif de veille sanitaire, a procédé à l’inspection d’une dizaine d’entreprises d’eau reconditionnée, dans les zones de Toulon 1 et de la Peyrie, respectivement dans le 4e et le 3e arrondissements de Libreville. Les établissements de production des eaux Golden, Fotetsa, Monol’eau, ETS Momo et fils, Ajoke, la Grace, Majesté et Deprincesse, ont été mis sous scellés après l’inspection. L’Agasa reproche à ces structures l’absence d’agrément sanitaire, de certification de mise sur le marché, de fiche circuit, le défaut de qualité du milieu, l’insalubrité notoire et le défaut du matériel (rouille, emballage non conforme) et les mauvaises pratiques de production. «Des facteurs qui mettent en danger la santé des consommateurs», précise l’Agasa.

L’Agasa a procédé à la fermeture provisoire de certaines de ces entreprises. D’autres ont été définitivement fermées. Des scellées ont été placées sur les ouvertures dans ces édifices. «Toute rupture des scellées expose à des poursuites judiciaires et à la fermeture de ces établissements», a mis en garde l’Agasa qui invite, par ailleurs, la population à plus de vigilance.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. moundounga dit :

    Bjr. là encore c’est la même chose. Effet d’entrainement premier de la mauvaise distribution d’eau au Gabon beaucoup font dans le système D. Vous imaginez des sachets d’eau vendus au pays. Un pays qui bénéficie d’une pluviométrie insolente (9/12). Il ne manque plus qu’une épidémie à grande échelle et la boucle est bouclé. Heureusement Dieu est encore là. Amen.

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