Annoncée depuis plusieurs mois, la signature du projet d’interconnexion des réseaux électriques entre le Gabon et la Guinée équatoriale pourrait intervenir d’ici à la fin de l’année. C’était l’objet de la récente réunion du Pool énergétique d’Afrique centrale (PEAC) tenue à Brazzaville au Congo du 28 au 31 octobre.

En projet depuis septembre 2018, l’interconnexion des réseaux électriques entre le Gabon et la Guinée équatoriale pourrait intervenir d’ici à la fin de l’année 2019. © D.R.

 

Représenté par les patrons de la Société de patrimoine, de la SEEG et des collaborateurs du ministre de l’Énergie, le Gabon a pris part du 28 au 31 octobre à la réunion organisée par le Pool énergétique d’Afrique centrale (PEAC) à Brazzaville au Congo. Il s’agit d’une rencontre préparatoire à la signature du Protocole d’accord sur l’interconnexion des réseaux électriques entre le Gabon et la Guinée équatoriale.

Au ministère gabonais de l’Énergie, on précise que ce projet «prévoit les modalités d’échange bidirectionnel d’énergie entre les deux pays et aussi une accélération de l’intégrité sous-régionale dans le domaine énergétique».

Au siège de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale à Malabo, l’on précise également que ce projet «s’inscrit en droite ligne dans le Programme économique régionale (PER) de la Cemac, à travers la politique énergétique commune de l’Afrique centrale».

C’est en septembre 2018 que Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, avait présenté le projet au gouvernement gabonais. «Le surplus de production  d’énergie de la Guinée équatoriale peut permettre d’alimenter le nord du Gabon, notamment sur la ligne Mongomo-Oyem, où des poteaux sont déjà implantés», avait-il présenté au ministre de l’Énergie de l’époque. Depuis, une ébauche de protocole d’accord avait été envoyée à la partie équato-guinéenne.

À la suite de la signature dudit protocole, le projet d’interconnexion des réseaux électriques entre les deux pays pourrait commencer par la connexion Mongomo-Medzeng. Puis Medzeng-Oyem, Oyem-Mitzic et enfin Kyè Ossi-Oyem. La BDEAC avait été sollicitée pour financer ce projet.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Je n’ai rien contre le fait d’acheter chez nos voisins ce qui nous manque.
    Néanmoins il me semble que ceci est un constat d’échec des projets de constructions de barrages hydroélectriques. Prenons en acte.

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