Les enseignants sans salaire depuis cinq ans ont envahi le ministère de l’Éducation nationale, le 19 août à Libreville. Lors de ce «grand rassemblement», ils ont interpellé la tutelle sur leur situation, à un mois de la prochaine rentrée des classes.

Un feu allumé par les enseignants issus des promotions 2015, 2016, 2017 de l’ENS, de l’ENSET, de l’INJS et de l’ENI au portail du ministère de l’Education nationale, le 19 août 2019, pour interpeller sur leurs revendications. © D.R.

 

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Issus des promotions 2015, 2016, 2017 de l’École normale supérieure (ENS), l’École normale supérieure de l’Enseignement technique (Enset), l’École normale des instituteurs (Eni) et l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), les enseignants sans salaire depuis 5 ans ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme. Le 19 août à Libreville, ils ont pris d’assaut les locaux du ministère de l’Éducation nationale pour exiger le paiement de leurs salaires.

«Nous avons décidé d’empêcher les agents du ministère de l’Éducation nationale de travailler. Et nous le ferons tous les jours jusqu’à la rentrée scolaire», a déclaré l’un des leaders du mouvement. Les enseignants estiment que le gouvernement les «ridiculise» au lieu d’apporter de «vraies réponses à leurs revendications». «Il est hors de question que nous repartions en classe sans nos salaires. Depuis toutes ces années, nous remplissons les charges de l’État sans salaires. Fini le patriotisme à sens unique», ont-ils averti.

Les manifestants ont fermé tous les portails du ministère. Des bacs à ordures ont été brulés pour davantage marquer les esprits. La tutelle n’a toujours pas réagi aux réclamations des enseignants.

 
GR
 

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