À la faveur d’une séance de travail, jeudi, à la Primature, le chef du gouvernement a instruit les ministres de la Santé et de la Défense nationale de veiller, dans les plus brefs délais, à l’amélioration des conditions d’accueil et de travail dans les différentes structures de santé du pays.

Après 14 ans, l’Hôpital militaire de Melen a des problèmes de maintenances. © Vamed

 

L’image présentée par la plupart des structures sanitaires publiques à travers le pays est loin de plaire à Julien Nkoghe Bekale, qui l’a clairement exprimé, jeudi 12 septembre, au cours de la séance de travail à laquelle ont été conviés le ministre de la Santé Max Limoukou et sa collègue de la Défense nationale Rose Christiane Ossouka Raponda. Pour le chef du gouvernement, il s’est agi, rapporte la Primature, de «discuter des moyens et stratégies permettant la mise en œuvre du plan de développement sanitaire plus performant pour le pays». Donc d’améliorer le service offert aux populations. C’est une «urgence gouvernementale», assure-t-on à l’immeuble du 2-Décembre.

«Des instructions nous ont été données pour parvenir à l’amélioration du fonctionnement de ces structures, afin que ces dernières soient beaucoup plus performantes. Les équipements doivent être renouvelés», reconnait Rose Christiane Ossouka Raponda, disant être notamment confrontée à l’entretien de l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIA-OBO), communément appelé Hôpital militaire de Melen. Ouvert en 2005, la maintenance de cette structure n’est plus assurée. «Le contrat de Vamed, l’ancien opérateur chargé de cette maintenance, a été résilié par l’État gabonais», rappelle la ministre de la Défense nationale.

Pour les structures sanitaires civiles, la principale préoccupation réside dans la qualité du personnel. «Nous devons travailler sur la formation en ressources humaines, avant de travailler sur les besoins au niveau des CHU [Centres hospitaliers universitaires] et des hôpitaux publics de l’intérieur du pays, en termes de spécialistes dans différents domaines», annonce Max Limoukou.

L’amélioration que Julien Nkoghe Bekale attend voir dans les structures de santé publiques concerne d’autre aspect : leur fonctionnement, leur gouvernance, les moyens financiers mis à leur disposition, l’état des bâtiments, l’approvisionnement et la distribution des médicaments dont elles ont besoin.

 
GR
 

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