Pour la deuxième édition des Assises de l’information et du numérique organisées en partenariat avec le ministère de l’Économie numérique, l’agence de communication et de webmarketing Blanc Cristal, mandatée par les cabinets MNS Consulting et Manstrict Consulting, s’est intéressée, vendredi 15 novembre, aux enjeux du numérique au Gabon et aux «retours d’expérience» liés au domaine.

Virginie Mounanga (au centre), en compagnie de Gabriel Ntougou (DG ANPI, à gauche) et Raphael Mezui-Mintsa, le 15 novembre 2019, à Libreville. © Gabonreview

 

Journée chargée pour les professionnels du secteur du numérique au Gabon, qui se sont réunis vendredi à la salle de conférence de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) à Libreville, à l’occasion de la deuxième édition des Assises de l’information et du numérique organisées par les cabinets MNS Consulting et Manstrict Consulting sous le thème « Les enjeux du numérique : retours d’expérience ».

Une opportunité pour les deux structures basées en France de rappeler, y compris aux autorités gabonaises, qu’«aujourd’hui, l’informatique et le numérique deviennent indispensables dans tous les secteurs d’activités». Présidées par Raphael Mezui-Mintsa, directeur général de la Promotion de l’Économie numérique et président du comité technique opérationnel du projet e-Gabon, ces assises avaient pour objectif de «traiter des questions liées aux services dépendant essentiellement des réseaux informatiques ou des systèmes d’information». Pour le comité d’organisation dont fait partie l’agence Blanc Cristal, cette rencontre visait également à «apporter des solutions aux problématiques liées à la gestion des réseaux et systèmes dans tous les secteurs d’activités qui se veulent innovants».

Il s’est notamment agi, a précisé Virginie Mounanga, directrice générale et fondatrice de Blanc Cristal, de «faire des recommandations aux plus hautes autorités du pays», pour permettre à l’État, qui «investit déjà énormément dans le secteur», d’en tirer de véritables bénéfices. D’autant que, selon la manageuse, le numérique est un des secteurs les plus porteurs au Gabon, en témoigne le nombre de startups qui naissent chaque année, dont la plupart sont rentables.

Au terme des ateliers et des séances de partage d’expérience organisés autour des sous-thèmes liés, entre autres à «la souveraineté des données», «la connectivité», «le Datacenter» et à «la transformation digitale», les experts ont consigné leurs recommandations dans un document. Celui-ci, informe le comité d’organisation, sera mis à la disposition de la société civile, des décideurs de différents secteurs, des institutions étatiques et de l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique gabonais. Le but étant de rendre le secteur encore plus performant.

Au nom du ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Raphael Mezui-Mintsa a quant à lui déjà exprimé sa volonté de voir «les usages du numérique se développer au meilleur coût, à plusieurs niveaux, notamment pour la santé, l’éducation, la formation professionnelle, l’administration, la logistique et surtout pour le quotidien des entreprises implantées au Gabon».

 
GR
 

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