En dépit des arrestations et condamnations dans le trafic des espèces protégées à Makokou, dans l’Ogooué-Ivindo, le phénomène est prégnant dans cette localité. Le weekend dernier, deux trafiquants y ont été interpellés en possession de pointes d’ivoire.

Le présumé trafiquant arrêté avec son butin, le 24 mars 2019 à Makokou. © D.R.

 

Nouvelle prise à Makokou, dans l’Ogooué-Ivindo, où deux présumés braconniers ont été appréhendés dans un motel de cette ville du nord-est du pays, en possession de trois pointes d’ivoire. Une arrestation découlant des efforts conjoints des agents des Eaux et Forêts, la Direction générale des recherches (DGR), appuyées par l’ONG Conservation Justice.

En effet, c’est suite aux informations collectées auprès d’informateurs dans la ville que l’arrestation a abouti. L’équipe des enquêteurs s’est rendue sur place pour vérifier ces informations qui se sont avérées justes. Postés aux alentours des lieux indiqués, les agents ont aperçu deux personnes, dont une femme, entrées dans l’une des chambres du motel.

La dame sortira de la chambre et reviendra 15 minutes plus tard avec un sac de voyage de couleur noire qu’elle remettra à son partenaire ; un homme d’un certain âge appelé Junior Pambou, de nationalité gabonaise, avant de s’en aller.

Se fiant à leur intuition les agents des Eaux et Forêts vont surprendre le trafiquant présumé en flagrant délit de commercialisation de pointes d’ivoire. Son acolyte, Lydia Amba, sera aussitôt rattrapée et interpellée à son tour. Conduits au poste de police pour être interrogés sur l’origine des produits, Junior Pambou admettra avoir acheté l’ivoire auprès d’un sujet congolais à Olloba, un village du Congo-Brazzaville.

Quant à sa complice, elle affirmera avoir uniquement conduit son beau-frère au motel. Et ce dernier lui aurait demandé d’aller prendre le sac qu’il aurait laissé chez elle. Les enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les responsabilités.

 
GR
 

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