Activiste culturel depuis 1987, Norbert Epandja a annoncé récemment la sortie officielle de son livre relatant 25 ans de «combat» pour les droits d’auteur au Gabon. Le chanteur dédie son œuvre aux Gabonais des 9 provinces, sans distinction d’ethnies.

Norbert Epandja, auteur d’un livre sur son combat pour les droits d’auteur au Gabon. © D.R.

 

Couverture du livre de Norbert Epandja. © D.R.

Annoncé depuis 2018, le livre de Norbert Epandja a finalement été publié aux Éditions Ntsame à Libreville. Si l’annonce officielle de la sortie de l’œuvre a été faite, le 23 septembre, son auteur n’a pas encore précisé les points de vente. Il assure néanmoins que son livre n’est pas exclusif : il «appartient aux neuf provinces et à toutes les ethnies du Gabon». D’autant que celui-ci, intitulé « Mon combat pour les droits d’auteur au Gabon : 1987 – 2012« , donne à voir le parcours et l’engagement d’un Gabonais pour le bien de ses compatriotes. «Quand, en 1987, je me suis lancé dans ce combat, je n’ai pas pensé à mon ethnie ou à ma province, j’ai tout simplement pensé au Gabon et au peuple gabonais, parce que j’aime mon pays et mon peuple», soutient-il.

«Ce livre retrace le chemin que j’ai parcouru dans mon combat, lequel a donné à notre pays une société de gestion des droits d’auteur : le Bugada [Bureau gabonais des droits d’auteur et des droits voisins]. Il fallait que j’écrive sur ce combat, pour que nul n’ignore ce pan de l’histoire culturelle de notre pays», écrit l’auteur sur sa page Facebook, invitant vivement les internautes à se le procurer.

Pour Norbert Epandja, chanteur à modeste succès, au-delà du message que véhicule son livre, celui-ci «montre ce que chaque citoyen gabonais a le devoir et l’obligation de faire, à savoir : se battre pour le développement de notre pays et pour le bien-être de nos concitoyens». Aussi, l’auteur dit-il ne pas regretter ses 25 ans d’engagement pour la reconnaissance du statut de l’artiste auprès des autorités. Engagement qui, raconte-t-il, lui a valu de se faire limoger à deux reprises de la défunte Agence nationale de la promotion artistique et culturelle (Anpac), sans compter que sa verve a fait de lui un sans-emploi depuis 2007. Il convient toutefois de reconnaître que son «combat» a quelques fois eu des relents politiques.

Il n’empêche, 32 ans après le début de son «combat», Norbert Epandja assure ne rien regretter de son engagement, tout comme il n’en veut à personne… même pas à ceux qui n’ont pas pensé à lui lors de la distribution par le Bugada, en février 2018, des premiers chèques aux artistes. «On ne construit pas un pays et une nation dans la rancune, l’ingratitude, les égos et le tribalisme, mais dans l’unité, la paix, la compétitivité, la tolérance et la cohésion», dit-il.

 
GR
 

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