Promise en mars dernier, la régularisation d’un millier d’agents de l’État exerçant dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’enseignement supérieur est effective depuis vendredi, avec la remise des attestations de recrutement aux secrétaires généraux des ministères concernés. Des «oublis» et des incompréhensions ont toutefois été relevés.

55 agents du ministère de la Santé, jusqu’à lors en présalaire, ont vu leur situation administrative être régularisée. © Gabonreview/Shutterstock

 

Mises à leur disposition, vendredi 13 septembre, par leur homologue du ministère du Travail, les secrétaires généraux des ministères de la Santé, de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur devraient commencer, ce lundi 16 septembre, la distribution des attestations de recrutement à leurs propriétaires. Ce sont, en effet, 1 013 agents de l’État qui ont vu leur situation administrative régularisée, près de 6 mois après la promesse faite par le gouvernement.

Selon le communiqué de la Direction de l’information gouvernementale (DIG), il s’agit essentiellement d’agents jusque-là en présalaire et exerçant dans les corps spécifiques des métiers des secteurs classés prioritaires. Au nombre des dossiers transmis, 880 concernent des agents du ministère de l’Éducation nationale. Il s’agit, précise la communication gouvernementale, des enseignants issus des promotions de 2014, 2015 et 2016 de l’École normale supérieure (ENS), de l’École normale supérieure d’enseignement technique (ENSET), de l’École normale des instituteurs (ENI) et de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS).

Parmi les bénéficiaires, l’on compte également 78 agents du ministère de l’Enseignement supérieur et 55 du ministère de la Santé.

Si cette régularisation est plutôt satisfaisante pour un grand nombre de bénéficiaires, d’autres n’ont pas manqué de relever quelques «oublis», notamment dans l’enseignement technique où certains agents en présalaires n’ont pas été pris en compte. À la Santé, il existerait des agents n’ayant jamais bénéficié de présalaire, mais qui, curieusement, ont été affectés dans diverses structures sanitaires du pays. C’est notamment le cas des psychologues, confie un professionnel du secteur. Lors de sa réunion avec le Premier ministre, Max Limoukou, patron de ce département ministériel, a promis de s’attaquer aux différentes questions liées aux personnels.

 
GR
 

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