Le ministre du Commerce était à Koulamoutou, le 13 janvier, où il s’est entretenu avec le gouverneur de l’Ogooué-Lolo et les opérateurs économiques de la province. La pénurie des produits de première nécessité ayant entraîné une hausse vertigineuse des prix était au cœur des échanges.

Le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, posant avec le gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo, Marie Françoise Dikoumba et les opérateurs économiques, le 13 janvier, à Koulamoutou. © Facebook /HMMadiya

 

Les provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué subissent depuis quelques mois le contrecoup de la dégradation du réseau routier, notamment pour l’acheminement des produits de grande consommation. Cette situation déplorable a conduit le ministre du Commerce à échanger, le 13 janvier, avec le gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo, en compagnie des principaux opérateurs économiques de cette localité.

Les voies d’accès dans les provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué sont de plus en plus peu praticables. Leur dégradation avancée a entraîné la hausse des prix des denrées dans ces localités. Raison pour laquelle le membre du gouvernement a essayé de voir avec l’autorité locale et les commerçants les voies et moyens pour parer au plus pressé.

«J’ai tenu à rencontrer madame le gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo qui, elle, a convié les opérateurs économiques des secteurs concernés à cette importante séance de travail tenue, ce 13 janvier 2020 à Koulamoutou», a indiqué le ministre du Commerce dans un post sur Facebook. Hugues Mbadinga Madiya a précisé qu’à l’ordre du jour de cette réunion, il y avait «la pénurie de certains produits affectant depuis quelque temps l’est du pays, notamment les provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué».

«Prônant le dialogue avec le secteur privé, j’ai invité les autorités à sensibiliser lesdits opérateurs sur la nécessité de constituer des stocks en vue de faire face aux éventuelles ruptures d’approvisionnement», a expliqué le ministre du Commerce. Les prix des produits de première nécessité ont en effet flambé à cause de la presque impossibilité d’acheminer les vivres dans ces régions. L’état de délabrement avancé de la route nationale est à l’origine cette situation.

Si le gouverneur a salué l’initiative du chef de ce département ministériel, très peu d’acteurs économiques sont informés des dispositions en vigueur en matière de stockage. «Des dispositions qui seront dorénavant appliquées par les opérateurs économiques», a promis Marie Françoise Dikoumba. En attendant, l’appel pressant de la population à l’endroit des autorités demeure. «Des solutions concrètes doivent être prises pour résoudre ce problème qui risque de perdurer», précisent les habitants de ces zones reculées du pays.

 
GR
 

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