En quête de financements et d’équipements, l’Institut africain d’informatique (IAI) a reçu de la Banque africaine de développement (Bad) une dotation en matériel informatique estimée à 10 millions de francs CFA. Ce geste devrait permettre à l’établissement d’enseignement supérieur de mieux démarrer ses activités le 6 janvier.

Remise symbolique du don de la Bad. © D.R.

 

La Banque africaine de développement (Bad) à la rescousse de l’Institut africain d’informatique (IAI). Cet établissement d’enseignement supérieur a reçu de la Banque africaine de développement (Bad), le 6 décembre, une dotation en matériel informatique.

Estimé à 10 millions de francs CFA, ce don est constitué d’ordinateurs, de routeurs, de combinés téléphoniques et bien d’autres accessoires qui pourraient permettre aux étudiants d’effectuer leurs travaux pratiques (TP). «Notre institution est davantage connue pour son soutien à de grands groupes opérant dans les infrastructures, l’électricité, l’eau et l’agriculture, notamment», a déclaré le représentant-résident de la Bad au Gabon, Robert Masumbuko. «Et pourtant, nous finançons aussi le développement du logiciel, comme à Dakar, au Sénégal, où nous soutenons les activités d’une université semblable à l’IAI», a-t-il ajouté.

Si la Bad croit au génie créateur des étudiants de l’IAI, le directeur général de l’établissement a béni le geste. Selon Clément Achille Ekomy, il «favorisera la reprise effective des enseignements, le 6 janvier prochain, dans de meilleures conditions». Souhaitant à juste titre que les programmes ne subissent aucune interruption, il a indiqué que sa feuille de route lui commande d’y veiller. Pour relever les défis qui lui ont été assignés dans le cadre de son mandat d’un an, il compte, entre autres, sur l’établissement des partenariats bénéfiques à l’institut.

Créé il y a 49 ans, l’Institut africain d’informatique (IAI) fait face à plusieurs difficultés principalement dues aux tensions de trésorerie. Bien que le conseil d’administration de novembre dernier ait permis de valider le projet de budget 2020 et d’esquisser des pistes de solutions pour le recouvrement des arriérés de cotisations, l’établissement panafricain accumule une dette de 3,5 milliards de francs CFA due aux arriérés des États membres.

 
GR
 

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