Initiée dans la nuit du 9 mars à Libreville et Ntoum, la dernière «opération de sensibilisation et de lutte contre l’insécurité» a fait plusieurs victimes. Une centaine de jeunes, dont plusieurs mineurs, ont été interpellés dans ces deux communes pour motifs divers.

Deux des victimes de l’«opération de sensibilisation et de lutte contre l’insécurité», le 9 mars 2019 à Libreville. © Capture d’écran / Gabon 1re

 

Lancée en février dernier, «l’opération de sensibilisation et de lutte contre l’insécurité» s’est poursuivie dans la nuit du 9 mars à Libreville et Ntoum. Sans le procureur de la République à sa tête comme au début de l’opération, le «commando» d’agents des Forces de police nationale (FPN) et de la Direction générale des recherches (DGR) a sillonné certains quartiers de ces deux communes.

Une initiative visant à «lutter contre l’insécurité, la drogue et toute forme de criminalité, afin de permettre aux populations de vivre dans la sérénité». À Libreville, les agents des FPN et de la DGR ont perquisitionné certains troquets, débits de boisson et snack-bars dans la zone des PK, où plusieurs jeunes ont été interpellés pour divers motifs. Comme le montre un reportage de Gabon 1re, qui a suivi l’opération de bout en bout.

Dans la commune de Ntoum l’équipe était du côté de Bikélé, où elle a notamment mis la main sur un dealer de chanvre indien. Au total, une centaine de jeunes ont été interpellés, dont plusieurs mineurs, dans les débits de boisson notamment. Une opération saluée par les résidents des zones touchées par cette opération. «Les plus jeunes ne peuvent pas se retrouver avec nous les adultes dans un débit de boisson», a clamé un habitant du quartier Evasion, au PK8.

Un coup de filet qui gagnerait à étendre ses mailles dans les zones à «haut risque» à Libreville, où l’insécurité règne en maître. À l’instar des Akébés, Dragon, Nkembo, Cocotiers, Kinguélé, etc. Une inquiétude à laquelle s’attaqueront les initiateurs de «l’opération de sensibilisation et de lutte contre l’insécurité», qui ont promis d’étendre cette initiative à l’ensemble des quartiers de Libreville.

 
GR
 

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