Le ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, a échangé, le 10 février, avec le chef de la représentation régionale de la Banque européenne d’investissement (BEI), Nikolaos Milianitis. Arrivé à Libreville pour une mission de prospection, du 10 au 14 février, il a présenté au membre du gouvernement l’ambition de cette institution financière de développer un partenariat multiforme avec le Gabon.

Séance de travail, le 10 février 2020, à l’ANPI-Gabon, entre le ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, et le chef de la représentation régionale de la Banque européenne d’investissement (BEI), Nikolaos Milianitis. © Gabonreview

 

Le Dialogue politique renoué entre le Gabon et l’Union européenne (UE) en novembre dernier porte déjà ses fruits. C’est du moins l’image que renvoie cette visite, au Gabon, du chef de la représentation régionale de la Banque européenne d’investissement. Nikolaos Milianitis, qui effectue une visite de prospection dans le pays, a échangé, le 10 février, à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) avec le ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot.

La BEI souhaite développer un partenariat multiforme avec le Gabon, dans les domaines sociaux et économiques, notamment dans les projets prioritaires pour l’emploi, la croissance inclusive, le développement durable et la compétitivité.

«Nous avons parlé notamment en ce qui concerne le secteur de l’environnement ; de la mise en œuvre du Centre de traitement et de gestion des déchets, du projet des bassins versants, de la problématique de la collecte des ordures. Nous avons aussi évoqué les projets prioritaires en matière d’infrastructures, notamment l’infrastructure ferroviaire avec la deuxième voie du chemin de fer du Transgabonais, de quelques axes prioritaires à l’exemple de Kougouleu-Medouneu, Ntoum-Cocobeach», a expliqué le ministre de la Promotion des investissements.

Selon Carmen Ndaot, la BEI est «un vecteur puissant de financements» pour les opportunités d’investissements et les divers projets inscrits dans le Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG). Elle pense notamment aux secteurs privilégiés par l’État gabonais, susceptibles d’avoir un impact immédiat et visible sur le quotidien de la population à savoir : l’environnement, les infrastructures routières et ferroviaires et le développement urbain. «Cet intérêt de l’institution financière européenne à l’égard de notre pays témoigne, une fois de plus, de son attractivité pour les investisseurs», a relevé le ministre de la Promotion des investissements.

«Nous sommes très ravis d’être en communication et en coopération avec le gouvernement gabonais. Pour nous, c’est important d’être en Afrique, en Afrique subsaharienne, en Afrique centrale et au Gabon», a déclaré Nikolaos Milianitis. Pour lui, il y a un fort potentiel au niveau des ressources naturelles et du travail à faire pour développer le pays dans plusieurs secteurs. «Notre idée serait de travailler avec la Délégation de l’Union européenne ici à Libreville et le gouvernement pour choisir les projets prioritaires pour aider cet élan de développement du pays», a-t-il ajouté.

Prenant part aux échanges, le directeur général de l’ANPI,  Gabriel Ntougou, a rappelé que le Gabon s’inscrit aujourd’hui dans une stratégie de diversification de son économie qui passe par la transformation locale. «Cela nécessite donc un accompagnement de l’État d’abord, mais aussi des investisseurs. Aujourd’hui, la BEI est présentée comme un investisseur intéressé par un certain nombre de secteurs stratégiques. Nous en tant qu’agence de promotion d’investissement c’était l’occasion de présenter les opportunités d’investissement dans notre pays», a-t-il dit.

La BEI est présente en Afrique depuis 1963. Plus de 25 milliards d’euros ont été investis en termes d’investissements et plus de 1300 projets accompagnés.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. bill ngana dit :

    « La BEI est présente en Afrique depuis 1963. Plus de 25 milliards d’euros ont été investis en termes d’investissements et plus de 1300 projets accompagnés ». Et combien au Gabon ?

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